Pour suivre Jésus, il
faut accepter de tout perdre.
Ce n'est pas une
fatalité mais une liberté :
celui qui a Dieu a
tout,
et il sait désormais
que tout ce qu'il possédait avant n'était rien.
Il peut désormais voir
le monde depuis une perspective d'éternité.
Certains devront
attendre la mort pour s'en rendre compte,
alors que les
disciples du Christ n'ont pas besoin d'attendre d'être au pied du mur.
C'est ainsi que ceux
qui semblent perdre au change sont, en réalité, les plus riches
même si, ici-bas,
cette richesse est bien inconfortable,
comme les ailes de l'albatros qui le gênent sur terre
mais font delui, une
fois en l'air, le maître des cieux.