Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

vendredi 30 novembre 2018

L'Esprit Saint est à l'oeuvre en ce moment même, dans notre monde.
Il m'est souvent arrivé que des adultes viennent demander le baptême, 
alors que nul dans leur famille ne leur en a jamais parlé, 
qu'ils n'ont jamais fait de catéchèse, n'ont jamais mis les pieds dans une église, 
et ne connaissent rien à l'Église, aux prières ou à nos coutumes et traditions.
Et pourtant, quand je les ai questionnés sur leur demande, 
ils m'ont répondu qu'ils avaient rencontré le Christ, et qu'Il leur avait dit de se faire baptiser.
Et quand je leur ai posé des questions théologiques, parfois pointues, 
ils avaient les bonnes réponses, claires, nettes et justes.
Oui, le Saint Esprit est à l'oeuvre. Il touche les coeurs en dehors de nos structures. 
Le salut du monde ne dépend pas que de nous et de nos initiatives pastorales, 
on le savait déjà mais c'est quand même une excellente nouvelle.
Par contre, une fois qu'il a touché les coeurs, l'Esprit Saint nous envoie les personnes : 
il faut alors avoir, nous aussi, le coeur ouvert, pour les accueillir avec joie, 
ne pas contrarier le don de Dieu et le laisser fleurir le plus librement possible.
Il ne faut pas faire attendre ceux que Dieu appelle, ni ralentir à cause du poids de nos routines
le souffle de l'Esprit.

jeudi 29 novembre 2018

Connaître ses difficultés et avoir les moyens de les résoudre sont deux choses différentes.
Tu es pécheur ? Tu n'as qu'à arrêter de pécher.
Oui, c'est ça. C'est aussi facile que de dire
tu es en fauteuil roulant ? Tu n'as qu'à te lever. 
Tu es en surpoids ? Tu n'as qu'à maigrir.
Tu es malade ? Tu n'as qu'à guérir. 
Tu es au chômage ? Tu n'as qu'à trouver du travail. 
etc etc... 
Ce genre de discours est facile à tenir pour la personne qui n'est pas concernée par le problème.
Ceux qui souffrent d'une difficulté de ce genre savent, eux, qu'entre vouloir et pouvoir, 
il y a un monde. 

mercredi 28 novembre 2018

Quand on discute théologie, et qu'on n'est pas d'accord avec la personne en face, 
il est important de ne pas chercher à gagner à tout prix, 
quitte à donner des arguments dont on sait parfaitement qu'ils sont biaisés ou malhonnêtes.
La recherche de la vérité n'est pas un concours pour savoir qui a la plus grande... connaissance.
Seule la recherche de la vérité doit guider la conversation.
Pas l'esprit de compétition.

mardi 27 novembre 2018

Ça ne sert pas à grand'chose de s'énerver à chercher les signes de la fin des temps.
Beaucoup ont déjà cru les voir, depuis 2000 ans, et ça n'a servi à rien.
La question importante est : suis-je prêt, aujourd'hui, maintenant, là, tout de suite, 
à me retrouver face à mon Créateur ?
Si je le suis, que je continue tranquillement à faire sa volonté, avec persévérance.
Si je ne le suis pas, que je me remette à m'efforcer 
d'aimer Dieu par-dessus tout et mon prochain comme moi-même. 

lundi 26 novembre 2018

J'ai déjà entendu des chrétiens
(je ne parle pas des témoins de jehovah, qui ne sont pas chrétiens malgré ce qu'ils prétendent
parce qu'ils ne croient pas que Jésus est le fils de Dieu, et qu'ils n'ont rien compris à la Trinité)
faire des tentatives de comptabilité de qui est sauvé ou non, 
à coup de pourcentages ou de chiffres sortis de leur cerveau en ébullition, 
basés sur les Écritures ou sur des visions tant reconnues qu'ésotériques ou fantaisistes.
Ça n'a pas de sens. C'est même limite sacrilège, car ils se prennent pour Dieu.
Personne ne nous a jamais autorisé à faire le compte du blé et de l'ivraie :
il nous a d'ailleurs expressément été demandé de ne même pas essayer.
Nul sur terre n'en a ni le pouvoir, ni le mandat, 
jusqu'au retour du Christ et au jugement dernier. 
Que chacun s'occupe de son propre cas, ça sera déjà pas mal. 

dimanche 25 novembre 2018

Jésus est le roi de l'univers, qui lui a été confié. 
Le monde ne le sait pas, le monde ne l'accepte pas.
Un "roi", qui plus est "Dieu", qui règnera pour toujours sur l'univers, 
il y a de quoi enlever le sommeil à bien des gens, j'imagine.
Mais nous, chrétiens, qui le savons, 
n'attendons pas son retour pour le traiter selon sa dignité ! 
On peut le rencontrer dans les tabernacles des églises.
Profitons-en pour devenir, dès ici-bas, ses familiers et ses intimes ! 

samedi 24 novembre 2018

Je suis très frappé par le fait que beaucoup de chrétiens
semblent ne rien savoir de la résurrection, 
au point de croire que c'est compatible avec la réincarnation (!)
ou qu'on passe sa vie éternelle dans les nuages, 
avec des petites ailes, à regarder ce qui se passe sur la terre.
Ils ne savent pas que leur corps est appelé à ressusciter
et à se transformer pour devenir éternel et que tous, nous revivrons.
C'est pourtant l'annonce qui découle de la résurrection du Christ : 
nous sommes tous concernés ! Tous, nous ressusciterons ! 
Si personne ne le sait, comment s'étonner que, pour beaucoup de chrétiens, 
la messe et "tous ces trucs" de l'Église soient optionnels
et réservés à "ceux qui n'ont que ça à faire", 
s'ils ne savent ni d'où ça vient ni où ça mène ! 

vendredi 23 novembre 2018

Le malheur des gens qui ne sont jamais sortis des pays riches, 
c'est qu'il ne savent pas ce qu'ils ont, 
ils ne voient que ce qu'ils n'ont pas encore.  

jeudi 22 novembre 2018

Pour avoir quelque chose à dire en confession, 
il faut accepter de se voir tel que l'on est, 
et pas seulement tel que l'on voudrait être.
C'est très difficile, mais plus on se confesse, 
plus on reçoit le pardon miséricordieux de Dieu,
plus on ose lui montrer nos plaies et nos laideurs, 
parce que l'on sait qu'il sera doux avec nous, 
et qu'on repartira en meilleur état qu'on était venu.
Qu'il est doux de se laisser aimer par Dieu, 
quand on se déteste soi-même à cause du mal que l'on a causé
ou du bien que l'on n'a pas fait ! 

mercredi 21 novembre 2018

Se présenter devant Dieu en ayant négligé sa Parole toute notre vie, quel effroi !
Comme on doit se sentir démuni quand, face à l'Amour, 
on n'a à offrir qu'un pauvre petit amour tout imparfait, tout petit, tout recroquevillé sur soi... 
Comme un enfant qui, comme cadeau, n'offre qu'un truc minable, 
parce qu'au moment de le confectionner son attention a été prise par plein d'autres choses, 
il avait envie de jouer et ça ressemblait trop à du travail, 
et maintenant il ne sait plus où se mettre parce qu'il voit bien que ce qu'il offre n'est pas terrible...
Heureusement que Dieu est encore plus bienveillant qu'une mère, 
qui accepte un pauvre dessin tout raté avec des oh ! et des ah ! pour faire plaisir,
mais quand même... on va se sentir bien petit, et bien inutile.
À moins, bien sûr, qu'on n'accepte d'être plus fidèle au Christ tant qu'il en est encore temps.

mardi 20 novembre 2018

Je refuse que l'on dise des prêtres de paroisse qu'ils ne font rien, 
quand ils ne rentrent pas dans des plans pastoraux 
ou ne participent pas aux temps forts du diocèse ou de l'Église.
En paroisse, on touche, chaque année, des milliers de gens
dont le seul contact avec l'Église est leur curé : ils n'iront pas à des rassemblement, 
ne feront pas de retraites, ne fréquenteront pas de communautés, 
mais quand ils ont besoin d'un sacrement ou d'un sacramentel, 
ils savent où nous trouver, et c'est une occasion de leur annoncer le salut de Jésus-Christ.
Alors oui, ça ne fait pas de bruit. Il n'y a ni tambour ni trompette, 
ni salle pleine, ni affiches ou mails envoyés tous azimuts. 
Mais Jésus-Christ est annoncé au coeur de son peuple, inlassablement, avec amour.
Et ça, ce n'est pas rien.

lundi 19 novembre 2018

J'ai peur du jugement dernier, lorsque seront révélés toutes les pensées secrètes de ma vie.
Mais le saint curé d'Ars disait que tout ce dont on a demandé pardon à Dieu en confession, 
fera comme des pages vierges dans le livre de notre vie. 
C'est un peu facile, me direz-vous ? 
Eh ! N'était-il pas facile aussi pour Naamân de se plonger trois fois dans le Jourdain,
sur l'ordre du prophète Élisée, pour être libéré de sa lèpre ? 
Et pourtant il en est ressorti avec la peau pure comme celle d'un nouveau-né.
Ce n'est pas parce qu'un sacrement est facile à obtenir qu'il n'est pas puissant, 
et ce que Dieu nous a pardonné sur terre, il ne nous le reprochera pas au ciel. 

dimanche 18 novembre 2018

Quand quelqu'un nous attaque ou expose publiquement nos défauts, 
c'est extrêmement désagréable, sans aucun doute.
Et pourtant, ce n'est rien comparé à la honte qui attend
ceux dont les péchés seront exposés devant l'humanité rassemblée après la résurrection.
Il faut se convertir tant qu'il en est encore temps
et profiter des hontes qui nous sont infligées sur terre pour changer, 
afin qu'elles ne se reproduisent pas lors du jugement dernier. 

samedi 17 novembre 2018

Ne pas se décourager. 
Tenir bon dans la foi. 
Persévérer dans l'amour de Dieu et du prochain, 
même quand on n'en voit pas les fruits. 
Comme l'aveugle qui crie "Jésus, fils de David, prends pitié de moi !"
Sa foi l'a sauvé, et ta foi t'apportera aussi le salut, 
si tu ne te laisses pas aller au découragement.

vendredi 16 novembre 2018

On ne peut pas aller au paradis si on ne pense qu'à soi, 
quand bien même notre obsession serait notre propre sainteté. 
Moins tu penses à ta propre perfection et plus tu utilises plutôt ton temps à faire du bien aux autres, 
plus tu es sur le chemin qui conduit vraiment à la vie éternelle en Christ.

jeudi 15 novembre 2018

Avec les dix commandements donnés à Moïse, 
on avait un compte fermé de ce qu'il fallait faire ou ne pas faire. 
On pouvait donc se sentir libre pour tout le reste, 
enfin au moins jusqu'à l'écriture du Lévitique et de ses innombrables règles.
Mais le commandement du Christ est ouvert : 
en rappelant que le plus important est l'amour de Dieu et du prochain, 
il ne limite pas cette demande à un exemple ou à des déclinaisons. 
Chacun est libre de le mettre en pratique, du mieux qu'il peut, 
selon la vie et les possibilités qui sont les siennes. 
Ça a conduit à une prolifération d'oeuvres d'amour dans le monde, 
parce que le commandement de Dieu, désormais, n'est pas de "ne pas faire" ci ou ça, 
ou de limiter les actes d'amour à quelques domaines bien définis, 
mais d'aimer autant qu'on le peut et dans toutes les directions possibles et imaginables. 

mercredi 14 novembre 2018

Le baptême c'est, entre autre, la reconnaissance que le salut vient de Dieu, pas de nous.
S'il est facile d'être baptisé, parce que la célébration elle-même est toute simple,
il n'en est pas moins indispensable, pour devenir chrétien, de passer par ce sacrement.
Parce que, quelle que soit notre bonté personnelle, c'est l'amour de Dieu qui nous sauve, 
et lui seul est capable de nous délivrer du péché et de la mort. 

mardi 13 novembre 2018

L'Église vit des temps difficiles, douloureux, pénibles et souvent déprimants.
Tout n'est pas aussi parfait qu'on serait en droit de l'attendre, et c'est un euphémisme.
Mais une chose est claire, et clairement attestée par les Pères de l'Église : 
la fidélité au Pape n'est pas négociable, ni relativisable, ni optionnelle. 
C'est à lui qu'a été confiée la tâche de paître les brebis du Seigneur
et de diriger sa barque à travers la tempête. 
Il faudrait être bien présomptueux pour oser reprocher à Jésus son choix, 
ou pour penser qu'on peut se passer de ce qu'il a Lui-même institué,
comme si c'était quelque chose de peu d'importance ou de provenance douteuse. 
Que nul ne pense qu'il peut faire quelque bien que ce soit à l'Église en méprisant ouvertement
l'institution de la papauté fondée par le Seigneur Jésus en personne, 
ou la personne concrête choisie par l'Esprit Saint et les cardinaux pour occuper ce poste.
Quelles que soient ses qualités par ailleurs, sa formation, son intelligence ou sa bonne volonté, 
quiconque oserait agir ainsi se conduirait clairement et sans équivoque en ennemi du Christ.

lundi 12 novembre 2018

Jésus n'ayant jamais fait de politique, au contraire,
il s'est toujours tenu soigneusement en dehors de toute demande de régner
ou de se méler d'intervenir dans des affaires d'argent ou de prises de position sociétales,
il m'a toujours semblé abusif, de la part de personnes politiques,
de faire valoir leurs supposées valeurs chrétiennes pour se faire élire.
De plus, en faisant ça, ils risquent de décrédibiliser la religion dont ils se réclament
si leurs actes ne sont pas à la hauteur de leurs prétentions.

dimanche 11 novembre 2018

Dieu prend soin de ceux à qui il a confié la mission d'annoncer l'Evangile, 
mais ce soin passe par des personnes concrètes.
Si tu as la chance que le Christ te demande d'aider l'une de ces personnes, 
qu'il s'agisse d'un prêtre, religieux, religieuse, missionnaire, pape, évêque etc..., 
n'hésite pas : ce que tu fais pour elle, c'est à Jésus que tu le fais, 
selon sa propre parole. 

samedi 10 novembre 2018

On ne peut pas acheter Dieu. 
Être généreux envers les pauvres, l'Église ou les gens dans le besoin,
est de l'hypocrisie si l'argent que l'on donne a été mal acquis, 
a coûté des injustices, du sang, des larmes ou même leur vie à des innocents, 
et qu'on le donne histoire de se faire bien voir de Dieu, 
sans volonté aucune de conversion 
ou de juste rétribution aux personnes que l'on aurait lésées. 
Si tu es dans cette situation et que tu veux être bien vu de Dieu, 
commence par réparer les injustices que tu as causées, 
toutes et chacune d'entre elles, jusqu'au dernier centime, avec les intérêts. 
Puis demande pardon aux personnes que tu as abusées, jusqu'à ce que tu l'obtiennes.
Ensuite, là d'accord, tu seras en état de faire réellement du bien autour de toi, 
et Dieu agréera ton offrande. 

vendredi 9 novembre 2018

Ce n'est pas pareil de prier chez soi ou d'aller à l'église pour prier.
D'abord, à l'église, dans la mesure où le Saint Sacrement est conservé, 
Dieu est présent non seulement en esprit mais aussi de façon sacramentelle et véritable.
Ensuite, faire l'effort de se déplacer pour aller chez lui, c'est important : 
ce n'est pas la même chose de passer un coup de fil à quelqu'un qu'on aime
que de se déplacer pour aller passer un moment avec. 
Si tu as la chance d'avoir une église ouverte pas loin de chez toi, profites-en. 
Visite Dieu. C'est comme cela que tu deviendras son intime. 

jeudi 8 novembre 2018

La conversion du pécheur est difficile à avaler, 
surtout quand le pécheur en question nous a fait du mal auparavant.
Et pourtant c'est ce que veut Dieu, et c'est ce que nous devons rechercher nous aussi : 
la mort ne résolvant rien, puisque nous allons tous ressusciter, 
si nous voulons vivre ensemble en présence de Dieu, il va bien falloir se réconcilier, tôt ou tard.
Et ça sera quand même plus facile à faire si le méchant a renoncé à sa méchanceté.
Prie pour la conversion de tes ennemis. Pour qu'ils renoncent au mal, définitivement. 
Ça ne peut pas te faire de tort. Vraiment.

mercredi 7 novembre 2018

Ne pas se plaindre,  
que c'est dur, surtout quand on est Français ! 
Voilà une pénitence facile à essayer de faire : 
ne pas se plaindre une journée entière. 
Essaye, tu verras. C'est bien plus difficile à faire qu'à dire.
Mais voilà un sacrifice qui plait à Dieu, si tu en cherchais un. 

mardi 6 novembre 2018

Un pauvre, quand il perd tout, ne perd pas grand-chose.
Un riche, en revanche, a énormément à perdre.
Eh bien Jésus, riche d'être le Fils de Dieu, a tout perdu pour nous. 
Quelle perte vertigineuse, de passer de Fils de Dieu à crucifié !!!
Il nous serait bien impossible d'en faire autant pour lui, 
pauvres que nous sommes de n'être que des créatures pécheresses. 

lundi 5 novembre 2018

Estimer tout le monde supérieur à soi, soyons honnêtes, c'est difficile.
Surtout quand le "tout le monde" est quelqu'un que l'on considère comme particulièrement idiot.
Mais ce ne sont pas nos qualités qui font de nous quelqu'un de bien ou pas, 
puisqu'elles nous ont été prêtées gratuitement par Dieu et que nous n'y sommes pour rien : 
c'est l'amour de Dieu pour chacun de nous qui fait notre valeur intrinsèque. 
Et qui te dit que Dieu n'aime pas les simples d'esprit plus que n'importe qui d'autre ? 

dimanche 4 novembre 2018

N'aie pas peur de Dieu : ça n'a pas de sens, personne ne t'aime plus que Lui.
Mais respecte-le. 
Ce n'est pas parce qu'il t'aime qu'il faut le traiter comme un larbin. 

samedi 3 novembre 2018

L'évangile du jour, avec la remarque de Jésus sur les premières places, pose la question de l'humilité dans la vie chrétienne. Jésus n'est pas venu "pour être servi, mais pour servir". Il s'est fait "le serviteur de tous", alors qu'il est "maître et Seigneur". Lui, "de rang divin, s'est anéanti, prenant la condition de serviteur". Il enseigne que "celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur". Il lave les pieds des apôtres comme un esclave. Il refuse qu'on l'affuble de titres ronflants, il interdit à ses apôtres de divulguer qu'il est le messie, il fuit quand on veut faire de lui un roi, il est "doux et humble de coeur". Bref, en un mot comme en cent, il nous incite à prendre toujours la dernière place, lui qui donnera sa vie pour nous à une place de honte et de déchéance, de moquerie et de souffrance. 
Qu'il faille rechercher l'humilité, l'aimer et la vivre ne fait donc aucun doute. 
Cependant, il ne faudrait pas la confondre avec la fausse humilité. Celle où on dit "ah, je suis moche aujourd'hui", pour que quelqu'un nous dise "mais non, tu es superbe". Celle du léchage de bottes dans l'attente de la prise de pouvoir. Celle aussi, plus subtile, qui consiste à croire qu'on ne sait rien, qu'on ne vaut rien, qu'on ne sert à rien, alors que c'est toujours faux. 
J'en ai connu, des gens qui passent leur vie à se dénigrer, réduisant à néant l'apport dont ils pourraient faire profiter le monde, au nom d'une humilité mal comprise.
Voyons ce qu'est la véritable humilité avec saint Grégoire le grand. Inventeur, sauf erreur de ma part, du titre de "serviteur des serviteurs de Dieu" pour le pape qu'il était, resté profondément humble après avoir été élu contre sa volonté, il n'en a pas moins agi en homme qui connaissait sa mission. Il a été un chef, restaurant une Eglise tombée sous la tutelle de l'état depuis Justinien. Il combat les Lombards qui envahissent l'Italie du nord, les hérésies arienne et donatiste, il envoie Augustin de Cantorbéry évangéliser la Grande-Bretagne, il réforme l'administration pontificale, bref, à la fin de sa vie, il aura donné à l'Eglise une autorité qu'elle n'avait jamais eue, tant spirituelle que temporelle.
Aimer l'humilité ? Oui ! Ne pas se prendre pour plus que l'on est ? Bien sûr ! Mais être humble ne signifie pas être timoré, timide, frileux, silencieux ni béni-oui-oui. Ce n'est synonyme ni d'inefficacité ni d'incompétence.
Dieu t'a donné des qualités ? Fais-en profiter le monde. Puis rends lui les merci, s'il y en a. Humblement.

vendredi 2 novembre 2018

Quand on est mort, on ne peut plus ni demander pardon à Dieu de nos péchés
ni réparer ceux que l'on a commis sur terre autrement qu'en souffrant au purgatoire.
Mais les vivants, eux, peuvent intercéder pour nous, par leurs prières et leurs demandes, 
et surtout en offrant le saint sacrifice de la messe en notre faveur. 
C'est pour ça que c'est un grand acte de charité que d'offrir des messes pour les âmes du purgatoire.

jeudi 1 novembre 2018

Si on ne reconnait de quelqu'un qu'il est saint seulement après sa mort, 
parce qu'être saint signifie vivre en présence de Dieu
et qu'on ne peut le faire pleinement qu'après avoir quitté cette terre, 
en revanche il ne suffit pas d'être mort pour être déclaré saint. 
Dieu n'obligera jamais quelqu'un qui le hait
à vivre en sa présence pour l'éternité.