Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

mardi 31 juillet 2018

N'oublie jamais, quand tu critiques quelqu'un en public,
que pour un petit caillou que tu jettes, même pour rire,
il y a une foule derrière toi disposée à jeter cent grosses pierres.

lundi 30 juillet 2018

Le paradis, c'est vivre en présence de Dieu, qui est Amour,
et de tous ceux qui ont choisi l'amour de Dieu et du prochain.
Eh bien, au paradis, ça sera formidable d'être comme ça.
Mais sur terre, c'est bien compliqué.
Passer sa vie à ne faire qu'aimer,
c'est se rendre dépendant de tout le monde.
Et quand le monde ne nous aime pas,
c'est une souffrance extrêmement violente.
Le Royaume des Cieux n'est pas de ce monde.
Et les chrétiens qui jouent le jeu sont, sans surprise,
écartelés entre les deux.

dimanche 29 juillet 2018

Je pense que les gens pour lesquels toute relation
se bâtit sur un rapport de force,
ont probablement manqué d'amour étant enfants.
Du coup ils ont dû se battre pour l'obtenir.
Le problème, c'est que ce qu'ils ont obtenu n'est pas de l'amour
mais de la domination et de la possession de l'autre,
et ça n'a rien à voir.
Je ne dis pas que tous ceux qui ont manqué d'amour réagissent comme ça,
mais que tous ceux qui agissent comme ça ont probablement manqué d'amour.



samedi 28 juillet 2018

Quand on est mal dans sa peau, 
il est plus facile d'en rejeter la faute sur les autres
que de chercher ce qu'on a fait de travers pour en arriver là. 
"La femme que tu as mise à mes côtés m'a donné la pomme, et j'ai mangé."
Mouais.
C'est un peu facile de tout rejeter sur les autres
comme si on ne prenait jamais soi-même de décisions
et qu'on était juste les victimes perpétuelles de circonstances injustes.

vendredi 27 juillet 2018

Aucun intégrisme ne me plait.
Ni ceux qui me disent comment célébrer,
ni ceux qui me disent quoi manger,
comment m'habiller, qui aimer ou détester,
comment agir ou que penser.
Je comprends que chacun ait ses préférences,
c'est parfaitement normal et légitime.
Mais qu'il essaye de l'imposer à tous par la violence,
c'est inacceptable, quel que soit le domaine concerné.

jeudi 26 juillet 2018

On ne devient pas quelqu'un de bien
en détruisant tous ceux qui sont meilleurs que soi.
Les imiter serait plus approprié.

mercredi 25 juillet 2018

On a beaucoup insisté sur l'amour du prochain depuis un demi-siècle.
C'est bien, il faut aimer son prochain.
Mais n'oublie pas que le premier commandement du Christ,
c'est qu'il faut aimer Dieu par-dessus tout.
Or Lui, on l'a allègrement oublié, et c'est une erreur gravissime :
le paradis consiste à vivre en sa présence, pour l'éternité.
Quel intérêt de passer son éternité en présence de quelqu'un qu'on n'aime pas ?
Aime Dieu. Fréquente-le. Parle-lui. Lis sa parole. Reçois ses sacrements.
Va le voir à la messe, demande-lui pardon en confession.
Ne passe jamais une journée sans le prier ou sans aller le voir à l'église.
Alors, rempli d'amour de Dieu, tu seras en mesure d'aimer ton prochain.


mardi 24 juillet 2018

Personne, quand on prend la route pour aller quelque part, 
ne s'arrête au panneau indiquant sa destination 
en pensant être arrivé. 
Ne t'arrêtes pas au prêtre de ta paroisse, 
comme si c'était lui la personne en laquelle il faut croire.
Va jusqu'au Christ. 
Tu peux croire ton prêtre, mais il faut croire en Jésus Christ, 
et c'est en Lui seul qu'il faut placer tout ton amour et toute ta foi. 



lundi 23 juillet 2018

Les sacrements ne suffisent pas à grandir dans la foi,
s'ils ne sont pas assistés d'une solide formation théologique
et d'un accompagnement spirituel régulier avec un prêtre docte et bon.
Avoir une morale basée sur l'obéissance aveugle à la Parole de Dieu
ne suffit pas pour un grand nombre de gens,
il leur faut aussi comprendre en qui et en quoi ils croient,
et être aidés à l'actualiser dans leur vie quotidienne personnelle.


dimanche 22 juillet 2018

Il est rassurant de constater que les personnes qui n'aiment pas la religion,
n'aiment pas, en fait, dans un grand nombre de cas,
une caricature de la religion dont ils pensent que c'est l'original.
"La confession on demande pardon pour recommencer à pécher",
comme s'il n'y avait aucun concept de contrition, de réparation,
de pénitence et de recherche sincère de la volonté de Dieu ;
"Jésus avait une femme cachée", comme si c'était une évidence
alors que rien dans les Ecritures ne le laisse à penser ;
"l'Eglise, tout ce qui l'intéresse, c'est le pouvoir",
alors qu'elle est présente dans des endroits totalement inconnus
qui n'intéressent personne parce qu'ils ne rapportent ni gloire ni argent ;
"les gens qui vont à la messe se tapent toujours dessus",
alors qu'on y trouve aussi des gens formidables, généreux et bienveillants,
etc etc...
Je trouve assez sain que l'on déteste ces caricatures,
ainsi que l'hypocrisie et les injustices qu'elles sous-entendent.
Mais assez triste qu'elles cachent, pour beaucoup, l'accès à Dieu,
et qu'elles détournent tant de monde
de l'héritage authentique laissé par le Christ.



samedi 21 juillet 2018

Pour exercer sa générosité envers les pauvres, 
Dieu a besoin de lignes ouvertes, de personnes généreuses, qui donnent facilement. 
Il peut alors leur donner, par sa providence, tout ce dont elles ont besoin :
Il sait que tout ce qui doit parvenir aux pauvres par ce canal leur parviendra. 

vendredi 20 juillet 2018

L'amour sous condition n'est que de l'amour de soi. 
Je t'aime, mais si tu es comme-ci ou comme-ça ? 
Si ton aspect est séduisant, si tu es en bonne santé, si tu as du travail, 
si tu as suffisament d'argent, si tu as telle ou telle qualité, 
si tu m'aimes en retour, si tu me fais me sentir bien, etc etc... ?
Oui, bref, je t'aime tant que tu me conviens, quoi. 
Tant que tu me renvois une image flatteuse de moi qui ai eu le bon goût de te choisir, 
de moi qui ait eu le charme suffisant pour te séduire, 
de moi qui ai tout intérêt à te posséder étant donné ce que tu m'apportes... 
C'est de l'amour, ça ? Oui, de l'amour de soi. Rien de plus. 
Pour être capable d'aimer quelqu'un d'autre, vraiment, 
il faut accepter l'amour inconditionnel : 
je t'aime, parce que je l'ai décidé. 
C'est comme ça que Dieu nous aime. 

jeudi 19 juillet 2018

Aimer Dieu, même de tout son coeur, sans aimer son prochain, ça ne suffit pas. 
D'ailleurs, est-ce seulement possible ? 
Comment prétendre aimer Dieu, qu'on ne voit pas,
si on n'est pas capable d'aimer son prochain, qu'on voit tous les jours, comme dit saint Jacques ? 
Non, l'amour véritable de Dieu conduit nécessairement à l'amour du prochain. 
Si ce n'est pas le cas, alors c'est qu'en fait cet amour n'est qu'illusion ou hypocrisie. 

mercredi 18 juillet 2018

J'ai pu observer, de façon incomplète et partiale mais pas nécessairement fausse pour autant, que
plus un homme vieillit, plus il a envie d'une chose : qu'on le laisse tranquille. 
Plus une femme vieillit, plus elle a envie d'une chose : qu'on lui montre qu'on l'aime. 
Du coup, forcément, quand un couple vieillit, ça conduit à des intérêts divergents...
En être conscient permet de ne pas se recroqueviller sur ses désirs personnels, 
mais de s'intéresser à ceux de la personne dont on partage la vie
et de s'efforcer de lui donner ce dont elle a besoin, autant que faire se peut. 
Je ne dis pas que c'est facile, 
mais ça vaut la peine pour s'efforcer de continuer à vivre en s'aimant. 

mardi 17 juillet 2018

Pour ceux qui ont des ambitions de pouvoir ou de richesse, 
la parole constitue une arme et un moyen de choix pour parvenir à leurs fins. 
Rien d'étonnant, dès lors, que des groupes constitués de telles personnes
cherchent à faire disparaître tout ce qu'ils perçoivent comme une concurrence, 
c'est à dire les religions, dont la parole et le savoir sont l'âme et toute la force, 
et en particulier la religion basée sur la Parole de Dieu faite homme qu'est le christianisme. 
Eux voient la parole comme une menace et un moyen de manipulation et de pouvoir, 
parce que c'est comme ça qu'ils l'utilisent. 
Ils ne savent pas qu'elle peut aussi être un moyen de salut 
au service de l'amour de Dieu et du prochain, 
donnant gratuitement ce qu'elle a reçu gratuitement de Dieu, 
sans recherche de gloire, de pouvoir ou de fortune personnels...

lundi 16 juillet 2018

L'action sans intention, sans direction, c'est une perte de temps. 
Ce qui donne une direction à nos actions c'est la parole, 
qui nous donne des buts à atteindre et nous explique les moyens pour y parvenir. 
C'est ainsi qu'une simple phrase peut signifier le début d'une guerre comme sa fin. 
Si la parole humaine a déjà le pouvoir de donner la vie comme de l'enlever, 
qui peut imaginer le pouvoir incommensurable de la Parole de Dieu ? 

dimanche 15 juillet 2018

Un médecin qui donne des conseils à un plombier sur la façon de faire de la plomberie, 
c'est ridicule. 
Quelles que soient nos compétences dans notre domaine, 
et le niveau d'études que ça nous a coûté,
ça ne nous en donne pas dans ceux des autres.
Il faut rester humble et savoir reconnaître les domaines dans lesquels on est ignorant. 

samedi 14 juillet 2018

Quand quelqu'un qui a l'habitude de tout faire pour toi ne le fait plus subitement, 
au lieu de te plaindre en ne pensant qu'à toi et à ce qui te manque, 
demande-toi si, pour une fois, ce n'est pas cette personne qui a besoin d'aide. 
Il y a de fortes chances que ça soit le cas. 

vendredi 13 juillet 2018

On meurt tous, tôt ou tard, c'est comme ça, pas moyen de faire autrement. 
Donc la question n'est pas de savoir si on va mourir ou pas. 
Ce n'est pas non plus où, quand ou comment, 
parce que ça ne change rien au fait qu'on va mourir, 
même si on aimerait autant que ça soit dans la paix et sans douleur.
Non, moi, ce qui m'inquiète, c'est de savoir si je serai prêt. 
Est-ce que j'aurai assez aimé pour pouvoir me retrouver devant l'Amour sans rougir de honte ?
Est-ce que, quand Dieu me demandera si je l'aime, je pourrai répondre oui sincèrement ? 
Est-ce que j'aurai assez fait la paix avec tout le monde pour ne pas entendre, 
depuis le paradis, quelqu'un crier "on ne veut pas de lui, on ne s'entend pas avec lui" ?
Est-ce que mon coeur sera assez ouvert pour accepter l'amour de Dieu et des saints ? 
L'objectif de la vie, c'est de pouvoir répondre oui à toutes ces questions. 
C'est donc l'objectif de chaque jour. 

jeudi 12 juillet 2018

Quand tu as communié, ne cherche pas Dieu au ciel, ni même dans le tabernacle : 
c'est toi, maintenant, le tabernacle. 
Alors recueille-toi, et prie le Seigneur qui est là, en toi. 

mercredi 11 juillet 2018

Le "respect de la dignité" est souvent invoqué pour revendiquer un droit à tuer une personne. 
Comment la dignité humaine peut-elle être opposée à la vie ? 
La vie en elle-même n'est-elle pas la dignité la plus haute de l'être humain ? 
Qu'y a-t-il de digne à mourir, à être éliminé, à devenir un cadavre que tout le monde fuit ? 
Les mots ont un sens et ici, ce sens a été perverti sciemment.
En réalité, ce n'est pas la dignité qu'on recherche, 
parce que le simple fait d'être en vie est la dignité la plus haute que l'on puisse trouver.
Non, ce qui est en jeu, c'est la revendication du droit à refuser le don de Dieu, 
en décidant par nous-même qui doit vivre et qui doit mourir, 
même si ça signifie rejeter le seul bien qui nous soit essentiel. 
Pas la peine d'aller chercher le péché originel dans le Genèse : 
la mort est bien la conséquence dramatique du rejet de Dieu, ici et maintenant. 

mardi 10 juillet 2018

En vouloir à Dieu quand un proche meurt, 
c'est reconnaître implicitement qu'on pense que toute vie est dans sa main. 
Eh bien, s'il a un pouvoir sur notre vie, 
alors comment ne pas imaginer qu'il garde ceux qu'on aime en vie, d'une autre façon, 
lui qui est le Dieu des vivants et non pas des morts ? 
Lui qui a la vie éternelle, qui a tout créé à partir de rien, 
qui est venu donner sa vie pour que nous sachions à quel point il nous aime, 
comment pourrait-il se résoudre à voir retourner au néant 
un seul de ces humains pour lesquels il a créé l'univers et qu'il a racheté de son sang ?
Tu crois que toute vie est dans la main de Dieu ? Tu as raison. 
Mais alors crois aussi qu'il va tous nous ressusciter, comme il nous l'a annoncé. 
Que ta foi ne s'arrête pas en chemin. 

lundi 9 juillet 2018

L'intransigeance du monde des réseaux sociaux fait froid dans le dos. 
Aujourd'hui, le moindre mot, le moindre geste peut être filmé, copié, diffusé,
détourné, amplifié, multiplié à l'infini, jusqu'à faire la une des journaux, 
rendant monumentals des non-évènements sans intérêt. 
Au passage, ils se chargent de jugements, d'insultes, de menaces, de haine, 
et pour trois fois rien on peut se retrouver cloué au pilori. 
Quand on voit l'immense réservoir de haine qui frémit juste sous la surface du monde, 
comment s'étonner qu'il y ait des guerres et des injustices toujours et partout ? 

dimanche 8 juillet 2018

Il y a 17 ans aujourd'hui, j'étais ordonné prêtre.
Priez pour moi. 

Merci ! 

samedi 7 juillet 2018

L'Eglise a toujours eu besoin de conversion, d'améliorations, de consolidation, de réparations, 
depuis le début de son existence jusqu'à aujourd'hui. 
Mais il y a deux façons de la réformer : en tapant dessus, en dénonçant haut et fort ses péchés, 
en n'y voyant qu'un champ de ruines, pourri jusqu'à la moelle, qui ne mérite que la destruction, 
bref, au bout du compte, en la quittant pour aller tenter sa petite aventure de son côté avec ses potes.
Ou alors en priant pour elle, en prenant notre part de son fonctionnement, 
en se réformant soi-même pour ne pas aggraver les difficultés par des scandales, 
en l'aimant, malgré ses défauts, comme on aime une vieille maison, même si elle n'est pas parfaite. 
Je choisis la deuxième façon. 
Ce n'est pas en tapant sur l'oeuvre de Dieu qu'on va l'améliorer. 

vendredi 6 juillet 2018

Quand les fêtes du Seigneur, à commencer par la messe du dimanche, nous ennuient, 
que reste-t-il vraiment de l'amour de Dieu en nous ? 
Ne se réjouit-on pas naturellement des fêtes des gens que l'on aime sincèrement ? 
Ne prend-on pas plaisir à leur faire des cadeaux et à les voir heureux ?
Comment prétendre aimer Dieu, si tout ce qui vient de Lui nous ennuie et nous contrarie ? 

jeudi 5 juillet 2018

Annoncer la Parole de Dieu, c'est toujours difficile : 
personne n'aime se faire reprendre, personne n'aime les mauvaises nouvelles. 
Alors quand on doit dire que si on ne se convertit pas, 
si on ne choisit pas l'amour de Dieu par dessus-tout et de son prochain comme soi-même, 
on va se damner, c'est à dire passer notre éternité loin de Dieu parce qu'on l'aura méprisé sur terre,
c'est aussi compliqué pour celui qui le dit que pour celui qui l'entend.
Et pourtant il faut le dire, parce que c'est la vérité. 

mercredi 4 juillet 2018

Le péché, ça a l'air rigolo au début, sinon personne ne pècherait. 
Mais en fait, c'est comme un poison à retardement, 
et à terme, ça conduit à la tristesse, à la déprime, à la honte et au dégoût. 
Ça fait perdre la paix, l'espérance et la charité. 
Ça fait perdre la foi en Dieu et en l'amour humain. 
Ça isole et ça laisse un goût d'amertume, 
et plus on pèche pour se rassasier, plus on a faim et soif, 
parce qu'on ne se nourrit pas d'amour, mais d'un placebo toxique. 
Si tu ne luttes pas contre le péché par amour de Dieu, 
au moins lutte contre lui par amour de toi. 
Combien de temps le laisseras-tu te détruire et te désespérer ? 

mardi 3 juillet 2018

Aujourd'hui nous fêtons saint Thomas. Tu sais, celui qui a douté de la résurrection du Christ. Eh bien moi, Thomas, je l'aime bien. Parce que, grâce à lui, je sais que Jésus est vraiment ressuscité d'entre les morts, que ce n'était ni une hallucination collective, ni une imposture : Thomas a mis ses doigts dans les trous des clous, il a mis sa main dans son côté. Je ne vois pas comment on aurait pu le tromper, lui qui ne s'est pas contenté de prendre ses désirs pour des réalités.
Il y a quelques années circulaient des théories farfelues, qui disaient que la résurrection du Christ n'avait pas vraiment d'importance, qu'il soit réssuscité ou pas, bof, ça ne changeait pas grand chose à la validité de ses enseignements. Ha ! Quelle idiotie ! Comment !? La résurrection, pas importante ? Mais c'est la pierre angulaire de la révélation du Christ, des enseignements de Dieu, de la fondation de l'Eglise, et le fait le plus important, toutes catégories confondues, de l'intégralité de l'histoire humaine ! Un homme est ressuscité, pas d'une résurrection au rabais, une où on re-meurt après. Il était mort, bien mort à fond, on lui avait même mis un coup de lance dans le coeur pour être sûr qu'il ne faisait pas semblant, et il est ressuscité. Et d'une résurrection jamais vue ni avant ni après (à l'exception de la Très Sainte Vierge Marie) : oui, parfois, des gens reviennent à la vie. Mais comme ils étaient avant : ils mourront de nouveau, et leur corps n'a pas acquis de changement particulier. Jésus ressuscité, ça n'a rien à voir : son corps est à la fois le même, et plus vraiment. Il est à Emmaüs, et en même temps à Jérusalem. Il apparait et disparait. Cependant il peut manger et boire, et on peut mettre les doigts dans les trous de son supplice. On le reconnait, mais pas au premier abord, il faut qu'il se fasse reconnaître. Et un jour il monte au ciel, devant toute une foule. Non, la résurrection du Christ n'a rien à voir avec les "petites" résurrections, parce qu'elle mène non pas à un rétablissement de la vie d'avant, mais à la vie éternelle, la vie en Dieu. 
Cette résurrection, Jésus nous l'a promise à nous aussi, à toute personne de bonne volonté qui accepte d'aimer Dieu par-dessus tout et son prochain comme soi-même, qui accepte de donner sa vie pour ceux qu'elle aime. À toi, à moi, à tous ceux que ça intéresse et qui s'efforcent de vivre en conformité avec leur foi. 
Merci, saint Thomas, d'avoir été difficile à convaincre. Ton doute a permis à ma foi d'être solidement enracinée sur la résurrection du Christ. Merci ! Et intercède pour nous. Amen.

lundi 2 juillet 2018

Suivre Jésus, c'est renoncer à soi-même. 
Rien d'étonnant, parce que c'est le coeur de son enseignement : 
qui veut garder sa vie pour soi la perdra, 
qui la donne la gagnera. 
Eh bien, donner sa vie pour le Christ 
vaut bien autant que la donner pour qui que ça soit d'autre, 
puisque c'est ça, la vocation chrétienne : 
apprendre à donner sa vie pour ceux qu'on aime. 

dimanche 1 juillet 2018

Bien sûr que Dieu n'aime pas la mort des êtres humains : 
il ne nous a pas créés pour nous voir disparaître, 
mais pour nous faire profiter d'une éternité d'amour. 
C'est pourquoi toute décision de mise à mort d'un être humain, 
fusse-t-il non encore né, malade ou très âgé,
est profondément en contradiction avec la volonté divine. 
En langage théologique, c'est ce qu'on appelle un péché mortel, 
parce que c'est un manque d'amour qui conduit à la mort 
non seulement la victime, qui y perdra son corps, 
mais aussi le bourreau, qui y perdra sa vie éternelle en présence de Dieu, 
qu'on appelle le paradis.