Chercher le bonheur
sur terre, c'est bien légitime.
Mais le bonheur
terrestre n'est rien, comparé au bonheur de la vie éternelle.
Ils peuvent même
suivre des routes opposées, et devenir alors incompatibles.
Par exemple, le
bonheur céleste exige d'assumer ce qu'on est et ce qu'on a fait,
et d'avoir cherché
avec obstination à réparer tout ce qu'on a pu faire de mal.
Le bonheur terrestre,
lui, s'accomode très bien, parfois pendant toute une vie,
de l'oubli, de la
fuite ou du mensonge.
Le bonheur éternel
passe nécessairement par l'obéissance à Dieu,
quand le bonheur
terrestre peut se contenter de n'obéir qu'à ses propres désirs.
Le bonheur terrestre
est brisé par la mort,
alors que c'est là que
le bonheur éternel peut enfin s'épanouir pleinement...