Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 31 décembre 2023

Sans gratuité, il n'y a pas d'évangélisation qui vaille. 

L'amour est gratuit. Il ne s'oblige pas, ne se compte pas, ne remplit pas des tableaux comptables.

Vouloir à tout prix rendre des comptes mathématiques d'un travail d'évangélisation, 

c'est le vider de toute substance avant même qu'il n'aie commencé.

Il faut laisser à l'arbre le temps nécessaire à produire ses fruits. 

C'est aux fruits, qui viendront quand bon leur semblera, 

et non au pedigree de l'arbre ou à la qualité et la quantité d'engrais,

que l'on verra si le travail a été bien ou mal fait, à la génération suivante.

samedi 30 décembre 2023

Le christianisme ne peut pas se transmettre uniquement par les réseaux sociaux, 

par des livres, des conférences, ou toute autre simple formation. 

En réalité, il se transmet de personne à personne, 

car ce n'est pas simplement un enseignement, c'est un échange

où chacun reçoit et donne quelque chose à l'autre.

On ne peut en effet pas enseigner l'amour de Dieu et du prochain sans le vivre entre nous.

vendredi 29 décembre 2023

La bonne volonté, 

quand elle n'est pas alliée à une solide connaissance 

et à une solide obéissance à la volonté de Dieu, 

est strictement incapable de mener qui que ce soit à son Royaume.

jeudi 28 décembre 2023

Nous n'avons pas conscience de la malice et du drame du péché. Parfois, nous parlons même de "péché mignon". Pourtant, aujourd'hui, en la fête des Saints Innocents, nous voyons les conséquences du péché. Quel niveau de méchanceté insensé faut-il atteindre pour éliminer ainsi des nourrissons et de petits enfants ? Oh, ce n'est pas que nous ne soyons pas habitués, hélas, nous qui vivons dans une civilisation qui n'attend même pas que les bébés soient nés pour s'en débarrasser. Mais ça n'enlève rien à la cruauté abominable de la situation dont nous sommes aujourd'hui les témoins consternés. C'est tout à fait curieux, Noël est une fête si douce, si belle, si paisible, et pourtant, les jours suivants, nous ne voyons que des martyrs et des morts violentes. "Où est Dieu ?", diront ceux qui refusent de croire en lui. Il est là, au milieu de nous, dans son berceau. Il est venu partager les conséquences d'un péché qu'il serait bien incapable de commettre, lui qui n'est qu'Amour. Mais il veut tellement notre bien qu'il est prêt à se charger de nos péchés, et nous savons où ça le mènera. Pour l'instant, le pauvre, il est dans les bras de sa mère et il apprend patiemment à devenir humain. Je comprends le désarroi des Pharisiens, des scribes et des docteurs de la Loi, qui attendaient tous un messie triomphant et vainqueur, qui ne ferait qu'une bouchée de tous leurs ennemis. Au lieu de ça, nous avons un bébé sur les bras, dont il faut sauver la vie parce qu'à peine né, il est déjà menacé de mort. D'une certaine façon, Dieu nous laisse pour une fois prendre sa place : c'est à nous de prendre soin de lui comme lui prend soin de nous depuis la création. Accueillons ce petit enfant dans notre cœur. Laissons-le nous convertir petit à petit, et pendant qu'il apprend à être un homme, nous enseigner à recevoir Dieu en nous. La lutte contre le péché n'est pas quelque chose de grandiloquent ni de visible. Ça se passe au fond du cœur de chacun, ça s'incarne dans chacune de nos décisions, bonnes ou mauvaises. Laissons-nous guider par le Christ. Il est venu pour que nous puissions imiter la façon dont il a vécu. Acceptons de nous laisser aider comme lui-même s'est laissé sauver par ses parents du tyran Hérode.

mercredi 27 décembre 2023

La confession n'est pas un distributeur automatique de pardon. 

Pour obtenir le pardon, le pécheur doit être repentant, 

rejeter les péchés qu'il a commis 

et s'engager fermement à s'efforcer à ne plus pécher à l'avenir,

voire à changer de vie si son mode de vie est intrinsèquement peccamineux.

Il doit aussi exprimer de la contrition, c'est-à-dire la peine d'avoir offensé Dieu.

Enfin, il devra ensuite s'efforcer de réparer le mal qu'il a commis d'une façon ou d'une autre.

On est très loin d'un blanc-seing qui nous donnerait une autorisation détournée de pécher 

en considérant que tout ce qu'on a fait n'a pas d'importance, 

et qu'on peut continuer comme avant, sans se préoccuper de rien.

La confession n'est pas un lieu où l'on obligerait Dieu à trouver bon notre péché, 

et où il nous dirait que ce n'est pas grave parce qu'il pardonne n'importe quoi, 

même quand on n'a aucune crainte de Lui ni de son jugement,

et que l'on méprise ouvertement sa Parole et ses Commandements.

mardi 26 décembre 2023

Il y avait des faux prophètes dans l'Ancien Testament, 

dont le travail consistait à faire des prophéties au nom de leurs faux dieux 

qui aillent dans le sens de la volonté personnelle de leurs maîtres royaux.

Il faut relire le chapitre 18 du 1er Livre des Rois.

On y voit la différence entre les prophètes des baals et le prophète Elie, 

et aussi qui finit inévitablement par être vainqueur à la fin.

lundi 25 décembre 2023

Jésus est le seul et unique Sauveur que nous devions attendre, il n'y en a pas d'autre. 

Alors l'adorer dans son berceau et lui prêter allégeance : il est notre seul maître.

dimanche 24 décembre 2023

La théologie catholique est claire : bénir au nom de Dieu une situation de péché 

sans la moindre recherche d'amendement ou de conversion,

c'est un acte à la fois sacrilège et blasphématoire. 

Quand Jésus pardonne à la femme adultère, il lui dit : "va, et désormais ne pèche plus".

Ce n'est pas la situation peccamineuse qu'il bénit, mais la personne qui cherche à en sortir.

Reste à voir maintenant qui cherchera à obéir à Dieu, 

et qui cherchera à plaire aux hommes.

samedi 23 décembre 2023

Ce n'est pas parce que quelqu'un "révèle" quelque chose que ce qu'il dit est vrai.

vendredi 22 décembre 2023

Du moment que l'on cherche à imposer quelque chose par la force au nom de Dieu, 

on peut avoir la certitude que l'on n'est pas fidèle à sa volonté. 

Dieu respecte  notre libre arbitre. Il l'a toujours fait. 

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle nous pouvons nous damner même s'il ne le veut pas.

Alors, chercher à tordre la volonté de qui que ce soit en son nom, 

c'est sans le moindre doute nécessairement et toujours un abus.

Dieu propose de nous donner tout, mais ne nous impose pas de rien accepter.

jeudi 21 décembre 2023

Quand le magistère actuel nous semble contraire à la Foi chrétienne,

Il faut se référer à ce que disent la Bible et la Tradition Chrétienne.

Le magistère est censé n'être que l'actualisation de ces connaissances, 

et non pas une réécriture à nouveaux frais 

pour mettre la foi en adéquation avec les modes de notre temps.

Le seul qui ait jamais été légitime pour dire : 

"on vous a enseigné telle chose, et bien moi je vous dit autre chose", 

c'est Jésus-Christ et personne d'autre.

mercredi 20 décembre 2023

Être chrétien, ce n'est pas avoir des valeurs ou des traditions, comme si c'étaient des fins en soi. 

Être chrétien, c'est connaître le Christ, aimer le Christ, obéir aux enseignements du Christ.

Les principes que nous suivons viennent du Christ, et n'ont de valeur que pour cette raison.

Si on les "débranche" de leur origine et de leur raison d'être, 

alors notre religion n'est plus qu'une coquille vide

qui a l'apparence du christianisme, mais qui n'en est pas.

mardi 19 décembre 2023

Pensons nous, quand nous sommes confrontés à la souffrance, 

à blâmer le péché qui est à l'origine de la mort 

et de tout ce qui nous fait souffrir avant ou après elle ?

Nous devrions, parce que c'est bien à lui que nous devons tous les malheurs du monde, 

qu'il s'agisse de notre péché personnel ou de celui des autres. 

lundi 18 décembre 2023

Ce qu'il y a de bien, quand on a un accident ou une maladie, c'est qu'au lieu de se plaindre, 

on peut l'offrir en réparation de nos péchés, et remettre ainsi le compte de notre purgatoire à zéro.

dimanche 17 décembre 2023

Tiens, j'ai entendu quelque chose qui m'a paru fort sage : 

gagner un argument logique contre quelqu'un d'intelligent, c'est difficile ; 

mais gagner un argument logique contre quelqu'un qui est idiot, c'est impossible. 

samedi 16 décembre 2023

Le voyage dans le temps en direction du passé n'est pas pour demain.

On a l'impression que pour voyager dans le passé, 

il suffit de voyager dans une dimension, mais c'est faux. 

En réalité, la terre, comme toute notre galaxie, suit une course effrénée dans l'espace, 

et n'est donc jamais au même endroit d'une année sur l'autre ni même d'un instant à l'autre.

Du coup, pour voyager dans le passé, 

il faudrait voyager non pas dans une dimension mais dans quatre, 

et à contre-courant de l'expansion de l'univers, en plus.

Encore une fois, ça ne risque pas d'arriver. 

vendredi 15 décembre 2023

          Il y a une vieille idée de l'humanité dont on ne parle quasiment jamais, et qui fait pourtant un dommage considérable dans tous les domaines de la pensée, qu'il s'agisse de la philosophie, de la religion voire de la politique, il s'agit de la gnose. Cette idée et panthéiste : elle considère qu'il n'y a pas de distance entre un éventuel créateur et la création, comme on le croit en se basant sur les Saintes Écritures, et en particulier le livre de la Genèse, mais elle pense que tout ce qui existe est constitué de petites parties divines perdues dans la matière. Elle considère cette dispersion divine comme quelque chose de négatif, et n'a de cesse de vouloir libérer un soi-disant esprit de tout ce qui est matériel. À partir de là, cette idée sortie on ne sait d'où mais très ancienne s'accroche à la pensée humaine comme le lierre s'accroche à un arbre. On en retrouve des bribes dans la religion : le jansénisme, par exemple, qui considère la sexualité comme le pire péché au monde, contient de la gnose. Ne tenant aucun compte du fait que le tout premier commandement de Dieu a été de croître et de se multiplier, ce que l'on n'obtient pas en jouant au scrabble, cette déformation du christianisme tient la sexualité pour responsable de tous les maux de la terre. Elle recherche une pureté illusoire censée l'amener à sa perfection, au point d'être confondue avec la sainteté. Dans le même domaine, on retrouve de la gnose dans le malthusianisme, cette idée que la sexualité reproductive est quelque chose de mauvais et qu'il faut l'empêcher ou au moins la maîtriser de façon coercitive si nécessaire, afin de réduire drastiquement le nombre d'êtres humains sur terre. On voit là que l'existence que nous a donné Dieu est subitement considérée comme quelque chose de néfaste, voire de contraire aux règles de la nature, ce qui est une idée beaucoup plus inspirée de la gnose que de quoi que ce soit d'autre. On retrouve aussi la gnose dans des courants "spirituels", qui pensent que l'univers est une grande énergie à laquelle nous participons tous, et que partant de là, la vie d'une fourmi a la même importance que celle de n'importe quel être humain, ne tenant aucun compte, là encore, du livre de la Genèse où Dieu donne l'ordre à l'humanité de dominer la terre et de la soumettre. On en retrouve donc des bouts dans le bouddhisme, en particulier le bouddhisme tibétain, mais aussi  dans les partis politiques animalistes ou antispécistes. Ça permet aussi de nourrir, bien évidemment, tout ce qui provient plus ou moins du New-Âge : l'énergie des cristaux, la nature qui soigne en regardant le soleil dans les yeux (sic), le fait de pouvoir se nourrir avec de l'énergie qui se promène librement dans l'air ou l'ouverture des chakras qui permet à l'énergie de nous faire fonctionner normalement et de ne faire qu'un avec le grand tout, etc... On voit là encore le manque de distance criant entre Dieu d'une part et sa création d'autre part. Bien évidemment, tous les panthéismes ont plus ou moins cette idée fausse que des éléments de la création sont, en quelque sorte, Dieu eux-mêmes : adoration du soleil, de la nature, de la Pachamama ou de Gaia, la Terre Mère, etc...

            Il faut que quelque chose soit bien clair : la gnose est strictement incompatible avec la Révélation Divine qui nous vient des Saintes Écritures. Elle est donc strictement incompatible avec le Christianisme, en particulier. Nous ne croyons pas, nous chrétiens, que Dieu soit parsemé dans sa création, comme s'il était présent aussi bien dans une crotte de chien que dans un être humain ou une étoile. Il y a une distance de nature entre Dieu et sa création. Le Créateur n'est pas saupoudré dans la création. La création n'est pas Dieu. Nous ne croyons pas non plus que la matière, ou tout ce qui est matériel, soit mauvais en soi, car ça vient de Dieu. Tout ce que Dieu a créé, il l'a trouvé bon. Il n'est pas question de trouver mauvais quelque chose que Dieu lui-même trouve bon. Il n'y a donc aucune raison de mépriser la sexualité, ou n'importe laquelle de nos fonctions dites "animales", d'ailleurs. Ni aucune forme de nourriture, par exemple. Nous ne croyons pas non plus, nous, chrétiens, que Dieu puisse être confondu avec la nature, ou que la nature soit Dieu. Qu'il faille la respecter, parce qu'il nous a donné l'ordre de cultiver le jardin de la terre, c'est une chose. Mais que l'on confonde la nature avec Dieu au point de penser qu'on commet un péché (donc une offense envers Dieu) si on jette un papier dans l'herbe, il n'en a jamais été question. Encore une fois, Dieu n'est pas en tout et inversement : s'efforcer d'agir de façon raisonnable et constructive, c'est une chose, mais ça ne doit pas être confondu avec un devoir moral et religieux. Bref, avoir conscience de l'existence de la gnose permet de voir les dérives qu'elle cherche à imposer dans tous les domaines de la raison humaine. Il faut être prévenu contre elle : c'est un poison pour l'esprit, et ne nous y trompons pas, c'est une ennemie mortelle du christianisme (et au-delà du christianisme, de l'humanité toute entière), même si elle cherche parfois à se faire passer pour lui ou pour une version plus pure ou plus parfaite du christianisme. Je pense que si l'on connaît bien le livre de la Genèse en particulier, et qu'on en tient compte, alors on a déjà une bonne protection intellectuelle contre la folie gnostique. Soyons attentifs cependant : elle se cache partout, toujours avec de "bonnes" intentions. Elle circule librement, dans tous les domaines de la pensée, elle cherche même à infecter les racines de notre religion, mais en réalité elle ne veut pas du tout notre bien. Encore une fois, l'image du lierre sur l'arbre nous on donne une bonne illustration : c'est joli, on a l'impression que ça en fait partie, voire que ça ajoute un petit quelque chose de charmant, mais en réalité c'est un parasite qui l'étouffe, et qui va finir par le tuer si on le laisse se développer librement.

jeudi 14 décembre 2023

Si on devait réduire la sainteté à la morale sexuelle, 

alors des figures de la foi aussi importantes qu'Abraham, Moïse, le roi David ou le roi Salomon

auraient beaucoup de souci à se faire. 

Or, il ne fait aucun doute que ces hommes sont parvenus à la sainteté. 

Il faut donc bien en conclure que la volonté de Dieu n'est pas réduite à la stricte observance 

d'une pureté angélique qu'ils n'ont de toute évidence jamais vécu.

mercredi 13 décembre 2023

C'est curieux, quand on a un accident, cette impression d'être subitement hors-jeu, 

alors que tout le monde continue sa vie normalement, 

comme si on était sorti du fleuve du temps et qu'on se retrouve sur la rive à le regarder couler. 

Je pense que quand on meurt, ça doit être un peu la même impression, 

d'autant que là, pour le coup, 

on sort littéralement du temps et de l'espace tel que nous les connaissons. 

jeudi 7 décembre 2023

L'attente du messie, ce n'est pas juste l'attente de la paix et de l'amour, 

mais aussi du juste juge qui vient pour sauver les innocents et condamner les pécheurs. 

Alors certes, "Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse et qu'il vive". 

Mais s'il ne se convertit pas, il mourra à cause de son péché, et ça, on l'oublie trop souvent.

mercredi 6 décembre 2023

Être sincère et avoir raison sont deux choses différentes. 

Le fait de dire ce que l'on croit être vrai n'élimine pas le risque d'être mal informé. 

mardi 5 décembre 2023

Chercher à avoir raison, c'est assez facile. 

Il suffit de parler fort, de couper la parole à son interlocuteur, de l'abrutir de mots, 

d'imposer sa façon de penser en se cachant derrière son autorité, etc etc... 

Chercher la vérité est bien plus délicat. 

Ça se fait dans le silence, la méditation et la prière, à l'écoute de Dieu 

et de toute parole de sagesse sortant de la bouche de qui que ce soit, 

avec une attitude d'humilité, de curiosité et de remise en cause de ce que l'on croit savoir. 

Croire que l'on a toujours raison ne mène à rien d'autre qu'un égo démesuré. 

Chercher la vérité mène à trouver le sens véritable de tout ce qui existe, 

et notre place dans l'univers et dans le plan de Dieu. 

lundi 4 décembre 2023

Il est bon de ne jamais oublier, quand on est prêtre, 

ce qu'on admirait chez celui ou ceux qui nous ont donné envie de le devenir, 

si on veut pouvoir à notre tour transmettre l'amour du Christ à la prochaine génération. 

dimanche 3 décembre 2023

Tiens, j'ai remarqué par hasard que quand on sait dire non quand c'est nécessaire, 

on acquiert vite la réputation de celui qui dit toujours non à tout. 

Il faut faire attention à ne pas devenir cette caricature.

samedi 2 décembre 2023

Je ne pense pas que ça serve à grand chose de forcer les gens à faire un marathon catéchétique

quand ils veulent faire baptiser des enfants déjà un peu grands. 

Qu'ils aient une formation, oui, bien sûr, les baptiser sans savoir ce qu'ils font n'aurait aucun sens.

Mais les former pendant le temps d'un demi séminaire sacerdotal, vraiment, ça me semble abusif. 

Ça fait déjà des années que l'Esprit Saint leur manque. 

Or dans le baptême, le plus important, c'est le sacrement qui fait de nous des enfants de Dieu, 

pas sa préparation intellectuelle.

vendredi 1 décembre 2023

Sur terre il est facile de rencontrer Jésus :  

il est là présent dans tous les tabernacles éclairés par une petite lumière rouge. 

On devrait en profiter.

Si, ce qu'à Dieu ne plaise, on devait se retrouver en enfer un jour, 

nous aurions toute l'éternité pour regretter de ne pas avoir été le voir

alors que nous pouvions si facilement faire une chose désormais interdite à jamais. 

jeudi 30 novembre 2023

Si on avait la présence d'esprit de demander pardon pour tout le bien qu'on ne fait pas, 

on n'aurait pas à se creuser la tête pour savoir quoi dire au confessionnal.

mercredi 29 novembre 2023

La venue du Messie, d'après l'idée que s'en était fait le peuple Juif, devait correspondre avec une période de paix de mille ans. Pourquoi mille ans ? Parce que c'était le nombre d'années qu'aurait dû vivre Adam s'il n'y avait pas eu le péché originel, imaginait-on. Du coup, forcément, Jésus qui parle de persécutions, de prison, de mises à mort et de détestation universelle, ça fait un peu tache. Déjà, ils n'avaient pas compris que le Messie serait le Fils de Dieu. Encore moins qu'il allait se livrer pour mourir sur la croix. Et pas non plus qu'il devait ressusciter après trois jours, avant de repartir vers le Père dans l'attente de la fin des temps. Non, pour eux, c'était plutôt un roi, un chef de guerre, qui allait casser la figure à tous les ennemis du Dieu d'Israël, et allait régner, nous l'avons dit, mille ans, ce qui n'est déjà pas si mal. Il faut dire à leur décharge que tout ce qui est arrivé à Jésus, si c'était écrit d'avance dans les Saintes Écritures, n'était compréhensible qu'une fois que tout serait arrivé. Si l'Ancien Testament préfigure le Nouveau, le Nouveau illumine l'Ancien. Ce qu'ils n'avaient pas compris non plus, c'est que Dieu est amour. Il faudra attendre saint Jean pour que ce soit écrit en toutes lettres, et c'est seulement sous sa plume, lui l'homme au regard perçant, l'aigle qui vole sur les hauteurs, que l'on trouve cette révélation pourtant essentielle. Ceci dit, l'aurait-ils su, encore aurait-il fallu qu'ils comprennent qu'aimer signifie donner sa vie pour ceux qu'on aime, et que l'amour de Dieu et l'amour du prochain ne sont, en définitive, qu'une seule et même chose, parce qu'on ne peut aimer le créateur en détestant sa création, ni aimer la créature sans adorer son créateur. Bref, leurs connaissances étaient un peu courtes, à de nombreux points de vue. Ceci dit, avons-nous bien compris, nous chrétiens, que la fidélité au Christ s'accompagne inévitablement, dans ce monde voué au péché, de persécutions, d'outrages et de détestation qui va parfois jusqu'à la mort ? Ne nous plaignons-nous pas de la méchanceté du monde, des moqueries dont nous sommes la cible, des sentiments méprisants dont nous sommes victimes ? N'avons-nous pas peur de dire que nous sommes chrétiens, d'assumer notre filiation divine, d'annoncer au monde l'Évangile, d'appeler les pécheurs au repentir, au lieu de chercher à être "tolérants" envers le péché pour faire comme tout le monde ? Que nous ne soyons pas des prosélytes acharnés, pourquoi pas. Mais que nous ne soyons même pas témoins du Christ, dans la fidélité et la persévérance, en accord avec les enseignements du Christ, que Dieu nous en garde ! 

mardi 28 novembre 2023

Alors qu'il n'y avait que 12 apôtres, il y avait déjà un traître. 

Comment imaginer qu'il n'y en ait plus aujourd'hui dans l'Église ? 

Certains par idéologie, d'autres par simple faiblesse humaine, d'autres par contrainte. 

Mais il ne faut pas oublier les 11 autres qui sont restés fidèles jusqu'à donner leur vie pour Dieu, 

et qui ne sont pas restés sans héritiers, que Dieu lui-même a jugé dignes 

d'entrer dans son Royaume parce qu'il les a trouvé justes devant sa face. 

lundi 27 novembre 2023

Ça ne sert à rien de se voiler la face : tout ne va pas bien dans l'Église, c'est évident. 

Par contre, confondre l'Église avec ce qui ne va pas, c'est injuste et abusif.

Tout d'abord parce que l'Église n'est pas seulement une réalité visible et terrestre, 

mais qu'elle a aussi une immense partie qui est déjà au Ciel auprès de Dieu, 

et dont on ne peut pas soupçonner qu'elle ait tout raté, puisqu'elle est déjà sauvée. 

Ensuite parce que la tête de l'Église, c'est Jésus Christ lui-même, 

et mépriser son corps, c'est le mépriser lui, il faut en être conscient. 

Enfin parce qu'on ne juge personne uniquement en fonction de ses limites ou de ses défauts, 

mais également par rapport à tout le bien qu'elle fait et à tout ce qu'elle apporte de bon. 

L'Église c'est pareil, ce n'est pas qu'une accumulation de problèmes ou de scandales, 

mais aussi énormément de bien dont on ne parle jamais mais qui n'en existe pas moins pour autant. 

dimanche 26 novembre 2023

La sensiblerie, qui consiste à ne réagir qu'à ce qui nous provoque des émotions empathiques, 

est l'ennemie de la charité, qui consiste à agir en accord avec la raison et la volonté de faire le bien. 

samedi 25 novembre 2023

Se sentir visé personnellement par quelque chose qui, par nature, s'adresse à tout le monde, 

je me demande si ça ne serait pas un symptôme de nombrilisme aigu. 

vendredi 24 novembre 2023

On ignore totalement ce qui s'est passé pendant 90% de la vie du Christ. 

Ce n'est pas sans intérêt.

C'est une bonne chose si 90% de ce qu'un chrétien fait par amour de Dieu reste inconnu. 

Mais si 90% de ce qu'on fait de bien est fait pour être vu de tous, alors on a un problème. 

jeudi 23 novembre 2023

Un jour, nous allons devoir rendre compte de notre vie à Dieu. 

Je ne peux pas dire que je sois très pressé d'y être. 

Entre ce qu'il nous a donné et ce qu'on lui donne, le différentiel est abyssal, tout de même, 

et encore, ça c'est quand on pense à lui toute la journée... 

mercredi 22 novembre 2023

L'institution de l'Église peut parfois sembler déroutante, lourde ou vieillote, 

et certains chrétiens peuvent hésiter à dire qu'ils le sont à cause de ça. 

Mais être chrétien, c'est d'abord et avant tout être disciple de Jésus Christ. 

Et ça, il n'y a pas de raison de s'en cacher ni d'en avoir honte. 

mardi 21 novembre 2023

Le fait qu'on ne vive pas parfaitement selon les principes chrétiens ne les rend pas moins importants,

et ne justifie en aucune façon qu'on les change pour qu'ils s'adaptent à nous. 

Ils sont là pour nous guider sur la route étroite qui mène à la vie éternelle dans le Royaume de Dieu, 

et si on les change pour les rendre plus avenants, le chemin sera peut-être plus facile à suivre, 

mais il ne nous mènera qu'à notre perte. 

lundi 20 novembre 2023

"Tolérance", ça ne fait pas partie du vocabulaire biblique. 

"Intolérance" non plus, d'ailleurs. 

Non, le vocabulaire biblique nous parle de péché, 

et Jésus nous dit que quand on voit son frère qui est dans le péché, 

on doit l'avertir pour qu'il puisse se convertir. 

Tout simplement parce que le bien de l'être humain se trouve dans l'amitié avec Dieu, 

et qu'on ne peut être son ami quand on fait autre chose que ce qu'il nous a dit être bon. 

Laissés à notre libre arbitre, sans indications pour savoir comment l'utiliser, 

il nous fait vivre malheur sur malheur, 

au point que même ceux qui ne croient pas en Dieu finissent par lui en vouloir. 

dimanche 19 novembre 2023

Tant qu'on n'obéit pas au Christ et qu'on ne tient aucun compte de ses enseignements, 

penser que l'on puisse être son ami est une illusion. 

Ce ne sont pas ceux qui disent : "Seigneur, Seigneur !" qui sont ses amis, 

mais ceux qui font la volonté de son Père, qu'il nous a fait connaitre. 

samedi 18 novembre 2023

Il est courant de confondre exigence et dureté, 

et familiarité avec copinage.

Dieu est exigeant, mais il n'est pas dur : il est toujours prêt à pardonner. 

Cependant sa volonté est vérité, et elle est immuable, elle ne va pas changer pour nous faire plaisir.

On peut être les familiers de Dieu, mais ça ne nous donne aucun passe-droit, 

et si on croit qu'être amis de Dieu signifie qu'on peut faire n'importe quoi, on est dans l'erreur. 

vendredi 17 novembre 2023

Il est facile de confondre le messager et la teneur du message qu'il délivre. 

Dans les guerres des temps anciens, celui qui annonçait la victoire pouvait se voir couvert d'or, 

tandis que celui qui annonçait la défaite risquait sa tête. 

Eh bien de nos jours, quand un prêtre prêche l'évangile tel qu'il est écrit, 

sans l'édulcorer, le manipuler ou l'amputer, 

il n'est pas rare qu'il soit mal vu, et considéré comme un homme inflexible et peu avenant.

C'est drôle, parce que ceux qui le jugent ainsi considèrent Jésus comme gentil et agréable.

Pourtant, c'est Jésus, l'auteur du message. 

Le prêtre qui le délivre en en respectant scrupuleusement la teneur n'est que le messager. 

Et quand le message est rejeté, ce n'est pas le prêtre que l'on rejette, en réalité, mais le Christ.

Ce Christ que l'on prétend par ailleurs aimer, 

et dont on pense qu'il n'a rien à nous reprocher. 

jeudi 16 novembre 2023

La vérité ne s'impose pas par la force, elle ne peut qu'être exposée à notre considération. 

Ensuite on en tient compte, ou on n'en tient pas compte. 

Par contre, les conséquences de notre façon d'agir, elles, s'imposeront à nous. 

Plus on vit près de la vérité, en étant attentifs à ce qu'elle nous dit, 

et en s'efforçant d'obéir le plus docilement possible à tout ce qu'elle nous enseigne, 

plus notre vie sera paisible, épanouie et heureuse. 

Plus on s'en éloigne, ne tenant compte d'aucun autre avis que du nôtre, 

plus on va en baver et passer notre temps à se cogner la tête contre les murs de la réalité, 

parce qu'on avancera dans la vie comme si on était sourd, aveugle et boiteux. 

mercredi 15 novembre 2023

J'ai souvent remarqué que, dans les couples mariés, 

plus les hommes vieillissent, plus ils n'ont qu'un seul objectif : qu'on leur foute la paix;

plus les femmes vieillissent, plus leur objectif est qu'on les écoute, voire qu'on leur obéisse.

Enfin, tout ça ne dure qu'un temps, parce que pour rester ensemble, 

il faut bien que l'un et l'autre apprennent à faire des concessions et à raboter leurs prétentions.

mardi 14 novembre 2023

Ça me fait toujours rire quand des gens s'énervent contre Jésus ou contre Dieu, 

parce que quelque chose qu'ils ont lu dans les Saintes Écritures leur échappe, 

et qu'il leur semble que Dieu est trop exigeant, ou trop inflexible, voire carrément méchant.

Que des pécheurs se permettent de mettre en jugement l'Amour, 

qu'ils se sentent autorisés à lui expliquer ce qu'il devrait être et comment il devrait agir, 

je trouve ça désopilant, vraiment. 

lundi 13 novembre 2023

Dieu est très accessible aux tout-petits et à ceux qui leur ressemblent. 

Mais il est parfaitement hors d'atteinte 

de ceux qui pensent être trop intelligents pour pouvoir croire en lui. 

La différence de nature n'est pas un frein à la connaissance de Dieu, 

mais l'orgueil, oui. 

dimanche 12 novembre 2023

Être chrétien, c'est avant toute considération mystique, liturgique, dogmatique etc etc... 

donner foi au témoignage des apôtres, et à la chaine ininterrompue de témoins depuis lors, 

qui nous ont dit ce qu'ils ont vu, entendu, touché et vécu : Jésus était mort et il est ressuscité.

C'est d'abord ça, être chrétien. Croire que c'est possible que Dieu ait ressuscité Jésus Christ.

Il n'y a besoin ni d'étouffer sa raison, ni de croire n'importe quoi, ni d'être un bisounours, 

ni d'avoir des visions ou des révélations particulières, ni d'être une grenouille de bénitier. 

Si je précise tout ceci, c'est parce qu'on confond souvent le christianisme avec sa caricature. 

samedi 11 novembre 2023

Je trouve que dans les réunions de l'Église, on parle trop de nous-même, 

et pas assez de Jésus Christ. 

vendredi 10 novembre 2023

Il est plus difficile de chercher la vérité

que de chercher d'avoir raison à tout prix. 

jeudi 9 novembre 2023

Adam et Ève ont décidé par eux-mêmes ce qui était bon ou mauvais, et ils se sont trompés.

La vie chrétienne consiste à accepter d'entendre de la bouche du Christ ce qui est bon ou mauvais, 

et de s'efforcer de l'accepter tel quel, sans le discuter, le déformer ou l'oublier. 

C'est à ce prix que le feu du péché originel, éteint par le baptême, ne continue pas à fuser en nous,

et ne risque pas de reprendre en essayant de ruiner notre vie par des péchés personnels

comme il a ruiné celle de nos premiers parents. 

mercredi 8 novembre 2023

Là où il n'y a pas de gratuité, inutile de chercher de l'amour. 

Tout ce qu'on pourra trouver, c'est de la contrefaçon, de l'usurpation ou de la manipulation. 

Attention cependant : si on est libre de pratiquer la gratuité soi-même, ce qui est une bonne chose, 

chercher à l'imposer à son entourage serait contraire au principe même de l'amour.

En effet, encore une fois, pour être authentique, l'amour doit être librement consenti par chacun

et il ne peut jamais être forcé chez les autres, en aucune façon ni par qui que ce soit. 

mardi 7 novembre 2023

Si le travail que nous accomplissons pour l'Église est applaudi ou mis à l'honneur, 

nous aurons déjà reçu notre récompense. 

J'aime autant recevoir la mienne de Dieu, si ça ne dérange personne. 

lundi 6 novembre 2023

Il y a des régions en France où il est habituel d'appeller le prêtre "père". 

Faut-il changer pour obéir à l'injonction de Jésus de n'appeller personne "père" ? 

Le fond du problème n'est pas là, mais dans le fait de se prendre pour Dieu. 

Si un prêtre, quel que soit son rang dans l'Église, venait à se prendre pour le Christ, 

dénaturant les paroles de celui-ci pour imposer son agenda et ses idées personnelles, 

alors oui, voilà une façon d'agir qui serait en pleine désobéissance contre l'enseignement du Christ.

Aucun prêtre, qu'il soit vicaire, curé, abbé, évêque, cardinal voire pape, n'a ce droit ni ce pouvoir. 

Le seul et unique prêtre de l'Église Catholique, en rigueur de terme, c'est Jésus Christ. 

Nous qui partageons avec lui ce titre ne sommes que ses vicaires, et rien d'autre. 

Nous lui donnons notre vie pour qu'il puisse agir, à sa guise et conformément aux Saintes Écritures,

à travers nous. Mais il n'a jamais demandé à aucun prêtre de le remplacer, 

et encore moins de se prendre, de manière autocratique, pour la Parole de Dieu faite homme. 

dimanche 5 novembre 2023

En rigueur de terme, la part qui revient au prêtre, c'est l'administration des sacrements, 

qu'il est le seul à pouvoir célébrer parce qu'il a reçu l'imposition des mains qui remonte aux apôtres.

Alors bien sûr, il prêche aussi, et fait plein d'autres choses, mais la transmission de la foi, 

ce n'est pas un domaine réservé parce qu'il est prêtre, mais la vocation commune des baptisés. 

Chaque baptisé a pour mission de transmettre ce qu'il a reçu à la génération suivante, 

pas besoin d'être prêtre pour ça. 

En tous cas, ce qui n'est pas sa place, c'est de faire de la politique,

l'ordination ne transmettant pas une quelconque sagesse ni capacité particullière en ce domaine. 

samedi 4 novembre 2023

Si on veut éviter toute tentation de transiger avec l'ennemi qu'est le diable, 

la pauvreté, la chasteté et l'obéissance sont les meilleures armes, 

parce qu'elles nous mettent hors d'atteinte de ses attaques. 

Ce ne sont pas des contraintes, ce sont des protections extrêmement puissantes. 

vendredi 3 novembre 2023

Je ne me mèle jamais de l'actualité dans ce blog. 

Et je l'ai déjà dit souvent, mais je le redis, parce que l'heure est trop grave :

on ne peut en aucune façon être chrétien et antisémite. 

Jésus est Juif. Sainte Marie, mère de Dieu, est Juive. Saint Joseph est Juif. les 12 apôtres sont Juifs. 

L'immense majorité de l'Église primitive est d'origine juive. 

Quant à l'Ancien Testament que nous connaissons et aimons tant, 

une bonne partie en est constituée par la bible hébraïque. 

Je le redis, sans la moindre équivoque : on ne peut être chrétien et antisémite.

Ça n'a aucun sens, parce que sans la descendance de Juda fils d'Israël fils d'Isaac fils d'Abraham,

il n'y aurait jamais eu de chrétiens, et notre foi n'existerait pas à la surface de la terre. 

jeudi 2 novembre 2023

Si l'Église distingue la fête de tous les saints et la fête des morts, 

c'est parce qu'il ne suffit pas d'être mort pour être saint. 

Au lieu de canoniser instantanément nos morts et de ne plus y penser, 

on ferait mieux de prier pour eux, parce que jusqu'à plus ample informé, 

il est fort possible qu'ils aient vraiment besoin de nos prières. 

mercredi 1 novembre 2023

Ce qui caractérise les saints, ce n'est pas leur perfection, ils ne sont pas sans défauts, 

mais c'est la perfection de leur acharnement à ne pas rester longtemps éloignés de Dieu,

même quand le péché les a emmenés loin de lui. 

mardi 31 octobre 2023

Le terme "morale judéo-chrétienne", si cher aux médias, ne signifie pas grand chose, en vrai. 

La morale, c'est une façon d'agir guidée par des instructions de nature religieuse. 

Pour les juifs du temps de Jésus, il s'agissait de suivre au plus près les commandements de Moïse, 

qui vont de ne pas manger de fruits de mer à se laver les mains avant de passer à table, 

par exemple (il y en a des centaines en fait, qui couvrent de nombreux domaines de la vie). 

Pour les chrétiens, la morale c'est l'imitation du Christ, et la docilité à ses enseignements. 

Le commandement qu'il nous a laissé est unique et ne concerne que l'amour de Dieu et du prochain.

Quel rapport entre les deux morales ? Oh, il a bien quelques points de convergence, 

parce que Jésus se réclame des Saintes Écritures, plus encore, il revendique être la Parole de Dieu. 

Mais ce qui était demandé aux juifs de son temps et ce qu'il demandait à ses disciples 

n'avait pas grand chose à voir, même si l'objectif final, vivre dans la paix de Dieu, était le même. 

lundi 30 octobre 2023

Ce ne sont pas les oeuvres qui nous rendent justes devant Dieu, mais la Foi, 

qui vient de Dieu et de lui seul, et nous est donnée le jour de notre baptême. 

Mais la Foi produit des oeuvres, par contre. 

Les oeuvres ne lui sont pas antécédantes, mais elles lui sont conséquentes. 

Comment connaître Dieu, l'aimer, avoir été adopté par lui, manger à sa table et vivre en sa présence, 

sans que ça ne change notre façon d'agir de tous les jours ? 

Si ça ne change rien, c'est que notre foi est bien faiblarde, voire tout à fait morte, 

desséchée au point de ne produire aucun fruit d'amour de Dieu et du prochain, 

dans le pire des cas. 

Mais tout n'est pas perdu ! Le retour à Dieu est toujours possible, et ne dépend que de nous. 

Si nous revenons à lui, si nous retrouvons le chemin de l'église, il irriguera à nouveau notre foi. 

Il a ressuscité son Fils.

Il peut bien rendre la Foi à ceux qui l'ont perdue au cours des tribulations de leur vie. 

dimanche 29 octobre 2023

Quand on dit à quelqu'un qui dit "avoir la foi mais qui ne pratique pas" 

que c'est exactement la même chose que s'il n'avait pas la foi, 

ça le scandalise et ça coupe court à toute conversation. 

C'est malheureusement la vérité. 

Si je prétends aimer quelqu'un mais que je ne m'en occupe pas, que je ne sais rien de sa vie 

et que ses incessantes invitations restent sans réponse de ma part, 

au bout d'un moment, est-ce que je n'agis pas exactement comme si je ne l'aimais pas ? 

Si ma foi n'est pas suivi d'effets, elle est pour ainsi dire morte. 

Ce que je crois avoir n'est en réalité qu'un souvenir lointain, auquel je tiens peut-être, 

mais qui n'a pas plus de consistance qu'un fantôme du passé. 

C'est peut-être dur à entendre, mais mieux vaut l'entendre ici-bas, pour avoir le temps d'y remédier,

que de l'entendre de la bouche de Dieu lors du jugement final, 

quand il dira à tous ceux qui pensent être ses familiers mais qui ne sont en réalité que des étrangers :

"je ne vous connais pas". 

samedi 28 octobre 2023

De même qu'en leur temps, les anges eurent à choisir de servir ou non Dieu leur créateur, 

ainsi nous nous trouvons, nous aussi, dans le temps du libre arbitre, dans le temps du choix, 

depuis l'ascension de Jésus jusqu'à son retour en gloire : acceptons-nous, oui on non, 

d'aimer Dieu par-dessus tout et notre prochain comme nous-même ? Et si c'est le cas, 

nous efforçons-nous de le faire, ou est-ce que ça reste à l'état d'idée purement intellectuelle ?

Ce n'est, au regard de l'éternité, qu'un instant extrêmement limité, 

mais pour l'instant, ça prend la place de toute notre réalité, jusqu'au moment de notre mort. 

Ensuite, soit parce que nous mourrons, soit parce que Jésus reviendra, 

le temps du choix sera définitivement révolu, et ne reviendra pas plus pour nous 

qu'il n'est revenu pour les anges après qu'ils aient accepté ou rejeté le service de Dieu. 

Autant dire que, si nous sommes libres de notre choix, il vaudrait mieux faire le bon, tout de même.

Parce que toute notre vie éternelle se décide ici et maintenant. 

vendredi 27 octobre 2023

Je connais au moins un diocèse où ce sont des laïcs qui dirigent tout dans les paroisses. 

Ça ne surprendra personne d'apprendre qu'il n'y a plus aucune vocation sacerdotale dans ce diocèse.

À quoi bon répondre à l'appel de Dieu, tout quitter pour le suivre, 

recevoir l'imposition des mains par les successeurs des apôtres, 

être consacré par lui, et recevoir par le sacrement le devoir de sanctifier et de diriger son peuple ?

Parce qu'en fin de comptes, ceux qui n'ont rien de cela ont la main mise sur tout ce qui se décide, 

au point d'avoir le pouvoir d'interdire à un prêtre de célébrer la messe le dimanche dans leur paroisse, 

"pour ne pas troubler la communauté parce qu'il n'y avait pas de messe prévue" 

ou "parce que nous n'avons pas le temps de nous en occuper", 

comme si elle ne pouvait avoir lieu sans l'omniprésente autorité qu'ils se sont attribuée ? 

Et après on nous rabat les oreilles sur l'insupportable cléricalisme des prêtres... on croit rêver. 

jeudi 26 octobre 2023

Ça m'a surpris, en assistant à la messe internationale à Lourdes, de constater 

qu'il n'y a même pas 10% des prêtres à savoir comment tenir leurs mains quand ils sont debout. 

Pour rappel, la règle indiquée dans le Cérémonial des Évêques de 1984 au n° 107, 

est de tenir les mains jointes lorsque les prêtres sont debout ou à genoux

Par mains jointes, on entend qu’elles sont tenues les paumes étendues, 

appliquées l’une contre l’autre, le pouce droit par-dessus le gauche en forme de croix, 

comme indiqué dans le Cérémonial des Évêques de 1886, I-XIX n°1. 

Ça peut sembler à certains être des fioritures inutiles d'un autre temps, 

mais ce sont des normes tout à fait actuelles, qu'il convient de respecter avec application, 

personne, quand bien même il serait prêtre n'ayant le droit d'ajouter, enlever ou changer

quoi que ce soit à la liturgie, comme il a été indiqué de multiples fois depuis Vatican II

(SC n°22; Sacram liturgiam n°11; lettre Consilii n°1; pgmr n°24; Eucharisticum Mysterium n°45 etc...)

mercredi 25 octobre 2023

Personne n'est plus fortuné que la personne qui est aimée pour elle-même, 

et non pour ce qu'elle possède, ce qu'elle peut octroyer, ce qu'elle représente, 

non, pour elle-même, et c'est tout. 

Dieu lui-même ne peut exiger l'amour de personne, parce que l'amour est libre, 

il ne peut être ni obligé, ni acheté, ni provoqué en aucune façon, sous peine de devenir de l'intérêt.

L'amour immérité est le plus grand cadeau qui soit, et sa valeur est inestimable. 

mardi 24 octobre 2023

Si on veut mettre Dieu de travers dans l'Ancien Testament, 

il suffit d'adorer n'importe quel dieu qui ne soit pas lui. 

C'est vrai qu'il n'y a qu'un seul Dieu, mais ce n'est pas le même dans toutes les religions, 

sinon on ne voit pas bien quelle raison il aurait eu d'en vouloir au peuple

chaque fois qu'il se prosternait devant les baals, les pieux sacrés ou le veau d'or, 

ni chaque fois qu'il offrait des sacrifices rituels, puisqu'ils le faisaient avec bonne volonté. 

Mais ce que Dieu cherche, ce n'est pas la bonne volonté ni la fidélité aux anciens, 

mais bel et bien l'obéissance à la vérité, c'est à dire à lui et non aux idoles 

qui ne nous ont pas faits, qui nous éloignent loin de lui, qui ne nous aiment pas, 

et qui sont parfaitement incapables de nous sauver puisqu'elles sont du vide.

lundi 23 octobre 2023

Jésus n'a jamais voulu se mêler de la politique de son temps, ni de près ni de loin. 

Il a refusé qu'on le fasse roi. 

Il nous a rappelé que notre rapport avec Dieu se joue dans l'intime de notre âme, 

et pas dans des gestes extérieurs ou dans de l'interventionisme politique. 

La chaire n'est pas faite pour dire aux gens pour qui ils doivent voter, 

ou quelles idées politiques ils doivent avoir, suivre ou développer. 

Elle est là pour parler de Jésus Christ, c'est tout.