Je pense que, pour être
tout excité et impatient à l'idée d'une fin du monde prochaine,
il faut être surmené
ou épuisé moralement ou mentalement.
On peut alors la
considérer comme une source de repos définitif,
comme la fin des
difficultés ou des ennuis dans notre vie.
Oh, bien sûr, on ne
présentera pas ça comme ça, ce n'est pas très reluisant.
On parlera de
récompense des justes, d'aboutissement de la foi, tout ça.
Mais quand le moral
est bon et qu'on est en pleine forme,
si on peut se réjouir
du retour du Christ, du jugement final et de toutes ces choses,
en revanche on n'est
pas nécessairement pressé que ça arrive,
parce qu'on n'a pas
besoin de ça pour aller bien.