Je déteste la néo-morale bien-pensante qui envahit notre culture actuelle.
Bientôt, jeter une bouteille en verre dans une poubelle ordinaire va devenir un crime contre l'humanité.
Il faut respecter toutes les sensibilités, même les plus absurdes, au nom de la sacro-sainte tolérance.
Ne pas faire de peine est devenu plus important que l'annonce de la vérité révélée par Dieu lui-même.
Ne surtout pas faire de vagues est une priorité, même s'il faut pour cela museler l'Esprit-Saint.
Tout ça ne serait pas si grave si ça ne finissait pas par contaminer l'Église, parce que
nous ne vivons pas dans un compartiment étanche au monde, qui ne subirait pas son influence.
La morale chrétienne, je sais de qui elle vient, Jésus, et où elle mène, le Royaume de Dieu.
La néo-morale qu'on nous enfile au fond du gosier à force de publicité, d'oeuvres culturelles,
de décisions politiques, de rabachage médiatique ou de slogans soigneusement élaborés,
je ne sais ni d'où elle vient ni où elle mène,
et il serait complètement délirant de lui donner la même place et la même importance
que la morale chrétienne, tant au niveau personnel que dans les enseignements de l'Église.