Il m'est arrivé de
temps en temps que des gens me reprochent des homélies,
en disant que c'était
nul, faux, etc.
Quand j'étais gamin,
on avait un curé qui ne savait pas prêcher.
C'était long,
ennuyeux, sans intérêt, on avait l'impression qu'il était perdu.
Je me suis dit, à dix
ans, que je pourrais faire mieux que ça.
Bien.
Je suis devenu prêtre.
Parce que faire des
reproches ou dire qu'on peut mieux faire, c'est simple.
Mais après, il faut le
faire, sinon ce n'était que de la critique facile.
J'aimerais que les
gens qui n'aiment ni ce que je dis ni ce que j'écris fassent mieux.
Je serais positivement
ravi qu'on soit plus nombreux à prêcher la parole de Dieu,
à enseigner le salut
au monde et à montrer le chemin qui mène au ciel.
Je ne doute pas que
d'autres puissent faire mieux que moi, et je m'en réjouis, vraiment.
Mais il faut qu'ils le
fassent.
On n'est jamais assez
pour annoncer la Bonne Nouvelle de la résurrection et du salut.