Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

samedi 29 février 2020

Il vaut mieux être humble qu'orgueilleux : 
au moins, quand on a à subir des humiliations publiques, 
on tombe de moins haut. 

vendredi 28 février 2020

Dans le cas du christianisme au moins, croire en Dieu et croire Dieu est une seule et même chose, 
parce qu'on a un Dieu qui nous a parlé, d'abord par les prophètes, 
puis en venant s'incarner parmi nous et en enseignant lui-même des disciples. 
Du coup, si on croit que Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme (ce qui est la base du christianisme), 
on n'a aucune raison de ne pas croire ce qu'il nous a enseigné, 
et il serait imprudent de ne pas chercher à le mettre en pratique du mieux qu'on peut.

jeudi 27 février 2020

Quand on connait parfaitement ses défauts, il est plus facile de les éviter, 
ou d'éviter de suivre le chemin qui mène inexorablement à eux. 
Mais pour ça, il faut avoir accepté de se regarder en face, tel qu'on est. 
Je ne suis pas certain que beaucoup de monde ose le faire. 

mercredi 26 février 2020

Que penserait-on d'un médecin qui, chaque fois qu'un patient a besoin d'une transfusion de sang, 
se connecterait directement à lui pour lui donner le sien ? 
Ce qui est sûr, c'est qu'il ne ferait pas de vieux os, ni comme médecin, ni comme humain.
Eh bien, ce qu'un médecin ne peut pas faire, un prêtre ne peut pas le faire non plus.
Ce n'est pas à nous de régler directement tous les problèmes qui nous sont présentés. 
Notre place, c'est d'orienter les âmes vers Dieu, vers la prière et la docilité à sa Parole, 
pour que Lui, qui est le seul Saint, prenne soin des pécheurs 
qui cherchent des solutions à leurs problèmes.

mardi 25 février 2020

Écouter toutes les doléances et éprouver de l'empathie pour ceux qui les présentent, 
c'est très charitable et généreux.
Mais se faire une idée définitive sur ceux qu'ils dénoncent comme responsables de leurs malheurs,
en faisant confiance à nos émotions et à une seule version de l'histoire, 
sans prendre d'abord la peine de vérifier si ceux qui sont dénoncés
sont véritablement coupables ou pas, et sans même avoir écouté leur version des faits,
c'est très imprudent et injuste.

lundi 24 février 2020

Si, pendant qu'on est à la messe, un pompier entre en criant "le toit est en feu, sortez tous !", 
croire que c'est vrai ne suffit pas, il faut aussi sortir de l'église.
Si on prétend qu'on croit que c'est vrai mais qu'on ne sort pas, 
c'est qu'au fond on ne le croit pas vraiment, et quoi qu'il en soit, 
son avertissement ne nous sauvera pas puisqu'on n'en aura tenu aucun compte. 
Ainsi, Dieu nous a lancé un appel à la conversion et à l'amour. 
Si on dit qu'on croit en Lui, mais qu'on ne s'efforce pas d'aimer ni Lui ni notre prochain, 
alors, quoi qu'il en soit de notre prétendue Foi, 
elle ne nous sauvera pas puisqu'on n'en aura tenu aucun compte. 

dimanche 23 février 2020

Ce n'est pas la Foi qui sauve, c'est Dieu. 
On n'est pas sauvé non plus par nos actes mais, encore une fois, par Dieu.
Par contre, notre Foi provient du Salut que Dieu nous a donné, 
et parce que nous sommes sauvés et que nous croyons en Lui, 
nous nous efforçons d'agir selon sa volonté. 

samedi 22 février 2020

"Comment faire ta volonté, Seigneur, qui dois-je convertir ?"
"Commence par te convertir toi-même et par faire ma volonté", dit le Seigneur.
"Puis, quand tu seras lumineux de ma lumière, les gens pourront s'approcher de toi
pour se réchauffer à la chaleur de ma flamme". 

vendredi 21 février 2020

Choisis si tu préfères être puissant et reconnu au Ciel ou sur terre. 
Je te préviens, ces activités sont incompatibles : 
tu n'as donc droit qu'à un seul choix. 

jeudi 20 février 2020

J'ai fini par comprendre que, si on veut aller loin sur cette terre, 
et gagner de l'argent, de la gloire ou du pouvoir, il faut participer à des réseaux, 
parce qu'on n'arrivera à rien tout seul, quelles que soient nos qualités. 
Il faut donc prendre des mains tendues, tendre la sienne, se faire des amis aux bons endroits, 
bref apprivoiser le milieu auquel on aimerait appartenir et dans lequel on aimerait évoluer.
Eh bien, pour le ciel, c'est pareil. Si on ambitionne de passer notre éternité au paradis, 
alors il faut participer aux réseaux qui y mènent : aller à la messe, se confesser, prier les saints, 
prier pour les âmes du purgatoire et faire offrir des messe pour leur salut éternel, 
s'efforcer d'aimer tout le monde puisqu'on ne peut y entrer que si on aime son prochain...
Bref, il faut apprivoiser le milieu auquel on aimerait appartenir et dans lequel on aimerait ressusciter.

mercredi 19 février 2020

On n'a souvent recours à Dieu qu'en cas de catastrophe, 
pour lui demander s'il ne pourrait pas faire quelque chose pour nous en sortir, 
et beaucoup de gens sont scandalisés d'ailleurs qu'il n'en fasse pas plus de lui-même : 
"s'il y a vraiment un Dieu, pourquoi les guerres ou la pauvreté ?", entend-on souvent.
Mais dans un rapport maître - serviteur, qui est au service de l'autre, normalement ? 
Dieu est le créateur et maître de l'univers. Nous ne sommes que des créatures.
En toute logique, ce qu'on devrait demander à Dieu, ce n'est pas comment il peut nous aider, 
mais comment on peut se mettre à son service et faire ce qui lui est agréable. 
D'ailleurs, si on le faisait, la plupart des problèmes du monde trouveraient une solution.
Et puis avant de se dire ami de Dieu, il faut déjà avoir été capable d'être son serviteur.

mardi 18 février 2020

Ce qu'il y a de bien avec les modes horripilantes, c'est que, comme toutes les modes, 
elles seront vite démodées.
Ça ne sert donc à rien de s'insurger contre elles, 
il faut juste un peu de patience. 

lundi 17 février 2020

Quand quelqu'un offre quelque chose, ce qu'il a offert ne lui appartient plus. 
On est donc parfaitement libres d'en faire ce que l'on veut, et même de le garder ou pas.
Parce que quand quelqu'un nous fait un cadeau, c'est la personne qu'il faut aimer et remercier, 
pas l'objet qu'il faut idolâtrer comme s'il était lui-même la personne aimée. 

dimanche 16 février 2020

Les gens qui ont un défaut et qui ne luttent pas du tout contre, voire le revendiquent, 
doivent probablement penser que ce que tout le monde prend pour un défaut est une qualité. 
Sinon, pourquoi ne feraient-ils rien pour tenter de s'améliorer ? 
Ainsi, j'ai connu beaucoup de gens menteurs, voleurs, agressifs, têtus, violents etc etc... 
qui se croyaient supérieurs à tous à cause de leur pire défaut. 

samedi 15 février 2020

Tiens, c'est curieux, par le passé il n'était pas rare qu'un couple renonce au divorce
uniquement parce qu'ils pensaient que, pour le bien des enfants, mieux valait rester unis
et faire tout ce qu'ils pouvaient pour que les choses marchent le mieux possible, tant qu'à faire.
Aujourd'hui, j'ai déjà entendu dire : "je ne vais pas sacrifier ma vie et mon bonheur pour les enfants,
de toutes façons cette situation n'est pas bien pour eux non plus". 
Alors, au cas par cas, je n'en sais rien, et je me garderai bien de porter un jugement, bien sûr,
mais de façon générale, ça me semble être une façon tout à fait pratique de se dédouaner 
de toute responsabilité envers ses enfants, en réussissant même à se faire croire
que c'est pour leur bien que l'on brise la famille au sein de laquelle ils sont nés,
alors qu'en réalité, dans bon nombre de cas, c'est essentiellement pour soi-même.

vendredi 14 février 2020

Il est tout à fait possible de vivre toute sa vie sans jamais réfléchir sur le sens de ce qu'on croit vrai, 
il suffit de se contenter de répéter des formules creuses inventées par d'autres. 
Il n'y a même pas besoin qu'elles soient logiques ni qu'elles aient du sens : 
tant que tout le monde les répète, c'est qu'elles doivent être vraies, n'est-ce pas ? 
Alors en fait, curieusement, non : il ne suffit pas que tout le monde répète une ineptie sans réfléchir
pour qu'elle devienne une parole de sagesse ou qu'elle ait une quelconque relation avec la vérité.

jeudi 13 février 2020

Ce n'est pas un service à rendre aux défunts qu'on a aimé
de rester éternellement dépressif après leur mort, de s'interdire toute joie et tout bonheur, 
comme si ça pouvait les faire revenir ou comme si c'était un hommage à leur rendre. 
Comment peuvent-ils être en paix et vivre dans le bonheur éternel
en nous voyant trainer toute notre vie comme des âmes en peine ? 
Si on les aime vraiment, et qu'on veut leur bien plus qu'on ne veut souffrir pour soi-même, 
alors il faut accepter de faire son deuil, de les confier à Dieu, qui les aime encore plus que nous,
et s'efforcer courageusement de vivre le plus heureux possible, pour le bien de tous. 
C'est, en vérité, la seule façon de continuer à les aimer, non pour soi, mais pour eux-mêmes.

mercredi 12 février 2020

Ça me fait toujours rire, les gens qui croient dur comme fer
qu'il faudra être à un endroit précis le jour du retour du Christ pour être sauvés. 
Comme si le commandement du Christ était : "quand vous entendrez dire que je reviens, 
vite, précipitez vous ici ou là, et vous serez sauvés à coup sûr, quels que soient vos péchés". 
N'a-t-il pas plutôt enseigné : "si vous entendez dire : "il est ici", ou bien "il est là", n'y allez pas" ?
Depuis quand l'endroit où on se trouve a quelque chose à voir avec le salut éternel ? 
Comment se laisser prendre à de telles inepties quand on partage la Foi de l'Église Catholique ? 

mardi 11 février 2020

Savoir faire, c'est une chose.
Pouvoir faire, aussi. 
Faire, c'en est une autre. 
C'est souvent ça, pour les "croyants non pratiquants" :
ils savent parfaitement ce qu'ils devraient faire ; 
la plupart du temps, ils pourraient le faire, d'ailleurs. 
Mais comme ils ne le font pas, 
leurs connaissances et leurs possibilités ne servent à rien, 
en tout cas pas à les mener vers Dieu pour y demeurer éternellement.

lundi 10 février 2020

La connaissance de Dieu, même conférée de la façon la plus parfaite possible, 
ne remplacera jamais l'amour de Dieu, qui est pourtant infiniment plus important.

dimanche 9 février 2020

Le baptême, qui devrait être un motif de joie, 
peut devenir un motif d'affliction et d'amertume, 
quand il est totalement déconnecté d'une vie chrétienne authentique
et qu'il n'est plus qu'un reliquat désincarné de "quelque chose qu'il faut faire".
Quand ceux qui le demandent pour leur enfant ne savent ni à quoi il sert, 
ni la moindre prière, ni même où se trouve leur église ou ce qui s'y passe le reste du temps, 
il faudrait être d'une naïveté qui confine à l'idiotie pour se réjouir de le conférer à leurs enfants.

samedi 8 février 2020

Je ne sais pas si quelqu'un qui n'a pas conscience d'être mortel
autrement que d'une façon distante et distraite, 
peut prendre Dieu et l'annonce de la résurrection et de la Vie Éternelle au sérieux,
et non seulement d'une façon distante et distraite. 

vendredi 7 février 2020

On ne peut pas aider quelqu'un qui n'a aucune bonne volonté de bien faire à s'améliorer,
c'est comme s'acharner à remplir un panier qui n'aurait pas de fond. 
C'est pour ça que Dieu lui-même ne peut rien faire pour nous
si nous n'avons nullement l'intention d'écouter sa Parole, 
de la comprendre ou de la mettre en pratique.

jeudi 6 février 2020

S'il y a bien une vertu dont la sainteté ne peut pas se passer, 
c'est la persévérance, dans l'amour de Dieu et du prochain. 

mercredi 5 février 2020

L'évangile des "frères et des soeurs" de Jésus a fait couler beaucoup d'encre, certains y voyant l'affirmation sans équivoque de la non-virginité de la mère de Jésus, ce qui leur permettait d'éliminer une bonne fois pour toutes une dévotion à Marie qu'ils voyaient comme une porte ouverte à l'idolâtrie. Personne n'a jamais adoré Marie, même si l'Église l'a toujours vénérée, mais enfin soit. Quand cet évangile a été écrit, il était clair pour tout le monde que "frères et soeurs" n'était pas à prendre à la lettre, dans le sens "enfants de mêmes parents biologiques". Ça pouvait signifier aussi bien de la famille plus ou moins proche (cousinage, oncles et tantes, etc) que gens d'un même village. Aujourd'hui encore, dans certaines cultures, on appelle frères et soeurs des gens de même origine géographique, voire ceux qui ont le même métier et avec qui on travaille quotidiennement, en Chine par exemple. Et n'appelle-t-on pas, dans l'Église, "frères et soeurs" des gens avec qui on ne partage que le baptême chrétien ? 
La virginité de Marie, même si elle est réelle, exprime quelque chose qui dépasse, et de beaucoup, le simple aspect biologique. Il s'agit, avant tout, de la réalisation de nombre de promesses et de prophéties de l'Ancien Testament, notamment sur "la Vierge, la Fille de Sion". De plus, si son mariage avec Joseph est un fait, son mariage mystique avec Dieu n'est pas moins réel. N'est-elle pas l'épouse du Saint-Esprit ? Dieu le Père n'a-t-il pas engendré (non pas créé) en elle, par l'Esprit Saint, son Fils Unique ? De même que Jésus réunit, en une seule et unique personne, la nature divine et la nature humaine, sans confusion, sans changement, sans division et sans séparation, ainsi Marie est-elle unie à Joseph selon le mariage humain, et à la sainte Trinité selon l'union mystique qui a fait d'elle la Mère de Dieu. Or, dans ce cas, la partie humaine ne doit-elle pas être humblement soumise à la part divine ? Jésus n'a-t-il pas soumis sa volonté humaine à la volonté de son Père ? Eh bien, ce que son fils a fait, Marie l'a fait, elle aussi. Bien que mariée véritablement à Joseph, c'est à son union mystique à Dieu qu'elle a donné tout son être, et pas seulement son esprit. Voilà ce que signifie la Virginité permanente et glorieuse de Marie : on peut vivre de l'amour de Dieu, pleinement, totalement. Et le fait d'aimer son prochain comme soi-même, comme elle a aimé Joseph, n'est pas incompatible avec celui d'aimer Dieu par-dessus tout, comme le symbolise la virginité admirable et permanente de la mère du Christ.

mardi 4 février 2020

Ce n'est pas en se méprisant soi-même que l'on s'améliorera.
Ni en étant complaisant envers ses défauts ou ses péchés. 
Si tu dois mépriser quelque chose, que ça soit tes défauts et tes péchés.
Si tu dois être complaisant, que ça soit envers le corps et l'âme que Dieu t'a donnés : 
prends soin de ton corps en lui donnant tout ce dont il a besoin pour être en pleine forme, 
prends soin de ton âme en lui donnant Dieu dont elle a besoin pour être en pleine forme.

lundi 3 février 2020

Arrêter une addiction, ce n'est pas difficile.
Ce qui est difficile, c'est de ne pas retomber dedans. 

dimanche 2 février 2020

Je connais pas mal de prêtres qui vont très bien, et qui ne sont pas en dépression continuelle.
Je le dis, parce qu'aujourd'hui, il semble que, quand on est prêtre, 
on devrait nécessairement être dans un état de souffrance permanente, 
écrasés sous le poids d'un travail ininterrompu et d'une responsabilité immense et écrasante, 
pour ne rien dire du poids que font peser sur nous les crimes d'un tout petit nombre de prêtres.
Eh bien, sachez-le, il y a des prêtres heureux d'être prêtres, heureux dans leur ministère, 
en paix avec Dieu et avec les Hommes, et qui ne changeraient de vocation pour rien au monde. 
Il faut quand même le savoir. 

samedi 1 février 2020

Penser que l'on possède les qualités requises pour défaire la mort, 
ça serait bien présomptueux. 
Mais notre Père céleste est au-delà de l'emprise de la mort, elle n'a sur Lui aucun pouvoir. 
Prends pitié, Seigneur, du pécheur que je suis ! Et sauve-moi du gouffre de la mort.