Devant la maladie ou la mort, on est toujours profondément seul,
quand on est celui qui doit y passer, parce que personne ne va le faire à notre place.
Bien. Mais ce n'est pas une raison pour abandonner ceux qui s'y trouvent,
et pour ne pas essayer d'être là, autant que faire se peut, même si nous n'y pouvons rien.
Notre sentiment d'impuissance ne doit pas inhiber la charité la plus élémentaire
qui consiste à tenir la main de ceux qui souffrent
et à accompagner ceux qui partent jusqu'à la porte qu'ils devront franchir seuls.