De la docilité à l'embrigadement, il n'y a qu'un pas.
Il n'est pas rare que, quand on obéit à quelque chose, on en devienne l'apôtre,
et qu'on se sente même obligé de dénoncer ceux qui ne font pas comme nous.
Obéir, oui, si on veut, pourquoi pas. Chacun est bien libre de faire ce qu'il veut.
Mais forcer tout le monde à faire pareil, devenir gendarme et juge de tout le monde,
c'est devenir le vecteur décérébré d'une pensée et d'une volonté qui ne sont pas les nôtres,
et dont on peut très bien découvrir un jour ou l'autre que, surprise, elles étaient malveillantes.