Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 31 décembre 2017

Ce que je prêche à la messe ne me convient pas toujours :
souvent, des gens vont me détester pour ce que je dis,
parce que ça montre sans laisser de place au doute ce qu'est le péché, 
ou tout simplement parce que ce que dit le Christ n'est pas toujours agréable
ni facile à entendre, surtout quand notre vie n'y est pas conforme.
En plus, comme nous sommes tous pécheurs,  
il m'arrive régulièrement d'en prendre moi-même plein la tête,
parce que je vois bien que les enseignements qui sortent de ma bouche sont pour moi,
et que j'ai des choses à changer dans ma vie pour être fidèle à Jésus Christ.
Mais bon, ce que je prêche, c'est la Parole de Dieu.
Le but n'est ni que ça me plaise, ni que ça plaise au monde,
mais que ça permette à ceux qui aiment Dieu de s'approcher sincèrement de Lui,
de se convertir si besoin est, et de grandir dans l'amour de Dieu et du prochain. 
Ça vaut bien quelques désagréments et quelques inconforts,
voire quelques persécutions et haines farouches,
quelques injustices et humiliations publiques.

samedi 30 décembre 2017

Quand on n'a pas de contact réel avec une personne,
au bout d'un moment,
ce qu'on aime, ce n'est plus la personne réelle
mais son souvenir, ou l'idée qu'on se fait d'elle.
Garde le contact avec tes êtres aimés, 
si tu veux que ton amour soit réel.

vendredi 29 décembre 2017

Ça me chagrine déjà pas mal que beaucoup de diocèses
aient cédé à la mode de vouloir se gérer comme des entreprises,
et qu'ils envoient leurs prêtres à des sessions de coaching et autre américanismes.
Ce qui me chagrine encore plus, c'est que des prêtres en reviennent transformés :
ça y est, ils ont eu la révélation de leur vie, ils ont tout compris à tout,
ils ont trouvé la pierre philosophale de la gestion paroissiale,
et maintenant on va voir ce qu'on va voir, ils voient enfin clair.
Eh, les gars, réveil !
Notre boulot c'est d'annoncer Jésus, le Christ, mort sur la croix et ressuscité.
Tout le reste est sans rapport avec notre vocation et hors de propos.

jeudi 28 décembre 2017

Vivre à crédit, c'est le meilleur moyen d'hypothéquer sa liberté.
Ponctuellement, ça peut se justifier.
Mais quand c'est un mode de vie choisi par facilité
alors qu'on aurait pu faire autrement,
c'est de la folie. 
Il ne faut pas s'étonner après si l'argent remplace Dieu dans nos vies.

mercredi 27 décembre 2017

On a massivement perdu la crainte de Dieu, 
c'est à dire le respect révérencieux de Dieu, dans notre civilisation.
Comme il en coûte à beaucoup de faire une simple génuflexion
ou de se mettre à genoux pendant la consécration ou pour une confession !
Comme il en coûte de renoncer à communier quand on ne se sent pas prêt
ou de renoncer à se marier à l'Eglise quand on n'est ni pratiquant ni, au fond, croyant !
Parce que le Christ nous a tout donné, on se sert, mais sans contrepartie,
sans que ça suscite amour, reconnaissance, humilité ou gratitude,
non, c'est un droit, "j'ai bien le droit !", c'est tout ce que ça nous inspire.
Quel malheur que des violents s'emparent du royaume de Dieu, ou croient s'en emparer,
parce que quand le Christ reviendra,
ceux qui auront gâché ses sacrements auront du souci à se faire,
comme des serviteurs qui auraient abusé de la maison que leur maître leur avait confiée
auront des comptes à rendre quand celui-ci reviendra
et qu'il les trouvera installés comme chez eux et dormant dans ses draps, 
sans respect ni remords.

mardi 26 décembre 2017

L'Eglise fête, tout de suite après noël,
son premier martyr.
Dès que l'Amour est venu dans le monde,
le monde a voulu le tuer, lui et ses disciples. 
Ça montre bien à qui le monde appartient,
et qui y règne en maître.

lundi 25 décembre 2017

J'aime bien l'enfant Jésus, j'en ai partout dans la maison,
que j'ai récupérés de crêches abandonnées dans des cartons.
Je trouve que pouvoir tenir dans le creux de sa main
la représentation de Dieu qui s'est fait bébé pour venir nous voir,
ça a quelque chose d'émouvant :
si on le suit, ce n'est pas parce qu'il nous fait peur 
mais parce qu'on a envie de le couvrir de bisous.

dimanche 24 décembre 2017

Si on est parfaitement satisfait de soi, de sa vie, et du monde tel qu'il est,
alors on n'a pas besoin d'un sauveur,
et il pourrait bien en naître dix par jour,
ça ne nous ferait ni chaud ni froid.
C'est bien le problème, d'ailleurs : vu le peu d'effet que fait la naissance du Christ, 
il faut croire que beaucoup de monde est satisfait de sa vie telle qu'elle est.

samedi 23 décembre 2017

Aimer, ce n'est pas toujours quelque chose de facile ni de gratifiant.
Il suffit de regarder la situation de Jésus sur la croix,
alors même qu'il demande à son Père de pardonner à ceux qui le tuent...
Ne crois pas que tu aimes d'autant plus que tu ressens plus de joie ou de plaisir :
parfois aimer ça coûte, c'est pénible, désagréable, humiliant ou fatiguant,
mais ce n'est pas pour ça que ça vaut moins,
même si c'est rarement payé en retour sur terre. 
Dieu, lui, n'oublie jamais un seul acte d'amour, qu'il ait été facile à donner ou pas.

vendredi 22 décembre 2017

Tu arrives encore à être vexé ? 
Alors c'est que tu n'est pas aussi humble que tu le crois.

jeudi 21 décembre 2017

Si tu as trouvé un confesseur qui s'intéresse plus à toi qu'aux principes et à la théorie,
garde-le comme un trésor.
Les gens qui essaient de faire tenir les autres dans des cases, il y en a plein.
Ceux qui essayent de trouver quelles cases peuvent aider la personne qu'ils ont en face, 
il y en a très peu.

mercredi 20 décembre 2017

Le bonheur est indissociable de l'amour véritable :
être aimé, en vérité, profondément, tel et pour ce qu'on est
et pouvoir aimer quelqu'un de la même façon,
il n'y a pas de plus grand bonheur sur terre.
La seule façon que ce bonheur soit éternel et non périssable,
c'est de vivre cet amour avec un être éternel et non mortel.
Heureusement, c'est possible,
et on peut donc connaître, même sur terre,
un bonheur vrai, grand, capable de nous combler, 
et que rien ni personne ne peut nous enlever.

mardi 19 décembre 2017

On n'est pas obligé d'être chrétien.
Mais si on l'est, alors il faut accepter le règles de l'Eglise.
C'est à elle de conserver et de transmettre en son intégrité le trésor de la foi
et celui des sacrements,
et elle est souveraine, tant qu'elle est fidèle aux enseignements du Christ,
dans cette gestion.
Qu'elle décide qui peut communier ou pas, qui a accès aux sacrements ou pas,
je ne vois là rien de choquant.
Ce qui le serait, ça serait que n'importe qui s'en empare par la violence
et qu'elle se laisse piller sans rien dire quand elle sait que c'est mauvais
et que ça aura des conséquences dramatiques pour la vie éternelle de ceux qui le font.
L'Eglise n'est pas un distributeur automatique,
c'est la dispensatrice des mystères de Dieu, 
ce n'est pas tout à fait la même chose.

lundi 18 décembre 2017

Celui qui ne met pas en pratique les commandements du Christ dans sa vie
n'aura jamais de la foi chrétienne qu'une vision incomplète et incertaine. 
La foi ne se comprend parfaitement que quand on la vit à fond.

dimanche 17 décembre 2017

Ne regrette jamais d'avoir été "trop" bon.
Une bonté n'est jamais perdue, 
ne serait-ce que parce qu'elle t'a bonifié toi-même.

samedi 16 décembre 2017

Ne comptes pas trop sur la possibilité de demander pardon à Dieu après ta mort,
parce que ce n'est pas possible :
une fois sortis du cours du temps, on ne peut plus changer d'avis, ni se repentir,
les décisions qu'on a pris quand on était encore dans le temps sont irrévocables. 
C'est ici et maintenant qu'il faut demander pardon et se convertir.

vendredi 15 décembre 2017

La sincérité est souvent percue comme disant nécessairement quelque chose de vrai,
pourtant ce n'est pas parce qu'on est sincère qu'on est forcément dans la vérité. 
Ne fais pas le malin, personne n'est à l'abri d'être dupé par cette confusion.

jeudi 14 décembre 2017

On croit être quelqu'un de plutôt pas mal, en paix avec les autres et avec soi-même.
Et puis, un jour, on retrouve sur sa route quelqu'un de son passé qui, en son temps,
nous avait fait souffrir, volontairement ou non, ou avec qui on a été en conflit,
et qui visiblement ne s'en souvient pas, que ça n'a pas marqué plus que ça,
alors que ça nous avait profondément fait souffrir à l'époque.
Et là revient en vrac tout ce qu'on croyait avoir pardonné et oublié,
mais qui n'était que mis de côté, et qui n'a jamais été résolu, en fin de comptes.
Et on ressent à nouveau de la rage et du désarroi, et pas mal de sentiments négatifs
dont on croyait qu'ils ne faisaient plus partie de notre vie depuis longtemps.
Tu as déjà vécu ça ?
Alors tu ne seras pas surpris par le purgatoire.
C'est la même chose, vécue du coté de la personne qui a fait souffrir les autres,
qu'elle en ait eu conscience ou pas, mais qui maintenant s'en souvient.
Et ça nous concerne tous.
Alors, quand tu en as l'occasion, pardonne tes fantômes du passé. 
Peut-être que ceux que tu as fait souffrir te pardonneront alors aussi.

mercredi 13 décembre 2017

Plus je vieillis, plus je suis profondément persuadé
que la sainteté est indissoluble de l'exercice souverain de son libre arbitre,
ou pour le dire en langage courant, de bon vouloir de chacun.
L'adhésion à l'Amour ne se force pas, ne s'oblige pas, ne s'impose pas.
Elle ne peut être que librement consentie et assumée.
Choisir Dieu, aimer Dieu, s'efforcer de conformer sa vie à ses enseignements,
ne peut être qu'un choix accepté au plus intime de soi pour être authentique.
C'est pour ça que la religion ne peut jamais obliger à rien :
elle ne peut que proposer à toute personne de bonne volonté le chemin qui mène à Dieu
et montrer à ceux qui ne le suivent pas qu'ils sont en dehors. 
C'est tout et c'est déjà beaucoup.

mardi 12 décembre 2017

J'ai connu dans ma vie un petit nombre de supérieurs religieux, hommes ou femmes,
qui détournaient l'obéissance qui n'est due qu'à Dieu à leur propre profit.
Il faut se méfier de cette engeance comme de la peste.
Beaucoup de ceux qui ont subit leur tyrannie ne s'en sont jamais remis 
et ont perdu qui le sacerdoce, qui la vie religieuse, voire la foi.

lundi 11 décembre 2017

Il est beaucoup plus facile d'être heureux quand on s'occupe de ses oignons
que quand on passe son temps à regarder ce que font ou que possèdent les autres.
La jalousie, assumée ou non, reconnue ou niée, est une puissante maladie 
qui ne laisse vivre en paix aucun de ceux qui en sont atteints.

dimanche 10 décembre 2017

La dévotion à Marie est souvent, pour un grand nombre de chrétiens,
le dernier lien qui les unit à Dieu.
Bienheureux ceux qui aiment la Vierge Marie, et qui se confient chaque jour à elle. 
Ils ne seront jamais abandonnés.

samedi 9 décembre 2017

Il y a des gens qui pensent pouvoir régler tous les problèmes qu'il y a sur cette terre.
Est-ce que Dieu le fait ?
Et quand bien même Il le voudrait, est-ce qu'on Le laisserait faire ?
Rappelle-moi comment on L'a traité quand Il est venu nous expliquer
le chemin à suivre pour parvenir au bonheur et à la paix...  
Je ne dis pas qu'il ne faut rien faire, rien tenter.
Mais en gardant les pieds sur terre et sans se bercer d'illusions. 
Croient-ils donc être plus grands que Dieu, ceux qui pensent pouvoir tout arranger ?

vendredi 8 décembre 2017

Je connais beaucoup de gens qui sont bourrés de bonnes intentions. 
Je n'en connais pas tant que ça qui en tiennent compte et qui les mettent en pratique.

jeudi 7 décembre 2017

Comme toute l'humanité est pécheresse,
c'est à dire capable de rejeter l'amour
et le rejetant plus ou moins souvent dans sa vie,
tant qu'on vit sur cette terre le pardon est inséparable de l'amour,
parce qu'on sera toujours plus ou moins trahi, 
comme on trahira toujours plus ou moins ceux qu'on aime.

mercredi 6 décembre 2017

Tu voudrais bien qu'il y ait la paix dans le monde ? 
Alors commence par chercher en toi la paix avec Dieu, avec ton prochain, avec toi-même.

mardi 5 décembre 2017

Quand on est petit, on nous apprend qu'il va falloir gagner notre vie,
et que l'école sert à ça.
Qui nous dit qu'il faut surtout réussir sa vie ? 
Et que la Foi sert à ça.

lundi 4 décembre 2017

J'ai toujours du mal à comprendre que des catholiques, à fortiori des prêtres,
puisse snober la dévotion à la Vierge Marie
en estimant qu'elle n'est pas nécessaire, mal ajustée ou excessive.
Marie, outre le fait qu'elle est la mère de Dieu,
est aussi la première ressuscitée après son fils,
la mère que Jésus nous a laissé quand il était sur la croix,
la première des disciples du Christ, l'Immaculée Conception,
celle qui lui a permis de commencer ses miracles à Cana,
qui a le mieux suivi la volonté de Dieu au long de sa vie, avec Jésus...
bref ce ne sont pas les titres de gloire qui manquent, et je pourrais continuer.
Alors considérer que la dévotion mariale est une chose du passé,
qu'on peut parfaitement ne pas cultiver tout en étant sur le chemin qui mène à Dieu,
c'est orgueilleux, c'est injuste, c'est irrespectueux et surtout, c'est stupide. 
Se priver de la protection de Marie, c'est partir combattre le démon tout nu.

dimanche 3 décembre 2017

J'ai arrêté de regarder les infos pendant un mois, même les titres sur internet.
Puis j'ai de nouveau jeté un oeil, pour voir.
Et j'ai été saisi par l'extrême violence qu'on y trouve.
Quand on les regarde tous les jours, on finit par s'habituer, par s'insensibiliser.
Mais si on regarde ça avec un oeil neuf, on est horrifié par le poids invraissemblable
d'horreurs, de méchanceté, de bassesse, de mensonge, d'injustice et de désespoir 
qu'on nous fait avaler régulièrement, comme si la vie n'avait rien d'autre à offrir que ça.

samedi 2 décembre 2017

Si tu recherches le bonheur dans l'accumulation de la possession de biens matériels,
prépares-toi à une vie de désillusions et de déprime.
Si nous n'étions que des êtres matériels, ça marcherait très bien.
Mais nous sommes aussi des êtres spirituels,
et si tu laisses ton esprit et ton âme mourir de faim,
ne t'étonnes pas qu'ils crient famine et réclament qu'on s'occupe d'eux, 
s'il le faut en tombant malade.

vendredi 1 décembre 2017

J'ai appris une chose à l'époque où j'étais sur un forum artistique sur le net,
et où je publiais moi-même quelques trucs :
c'est de toujours vérifier d'où vient la critique.
Quand elle vient de quelqu'un dont la maitrise du sujet est incontestable,
parce qu'il fait des oeuvres qu'on serait bien incapable de réaliser,
on écoute avec reconnaissance et on essaye d'en tirer le meilleur profit possible.
Quand elle vient de quelqu'un qui n'a jamais rien produit personnellement,
ou dont les "oeuvres" sont médiocres ou sans intérêt, voire carrément mauvaises,
on met à la poubelle sans le moindre état d'âme.
C'est utile toute sa vie et dans bien des domaines, 
d'avoir des critères de discernement clairs face à la critique.