C'est une caractéristique du pharisianisme de vouloir sauver la religion même contre Dieu s'il le faut.
Voilà à quoi me fait invariablement penser l'attitude de ceux qui sont plus chrétiens que tout le monde,
mais qui n'hésitent pas à exprimer leur mépris envers tous ceux qui n'ont pas les mêmes goûts,
qu'il s'agisse de prêtres, d'évêques, du pape, de l'Église toute entière ou de ses enseignements.
Quant à l'Esprit Saint, il a intérêt à se tenir à carreau,
parce que s'il lui prenait l'idée d'animer tout ce petit monde, d'être présent dans son Église
ou dans des liturgies qui, à leurs yeux, sont au minimum illicites, voire sacrilèges,
alors il serait lui aussi condamnable, enfin en tout cas si on veut être totalement logique.