Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

mardi 5 mai 2020

messe du mardi 5 mai
L'être qu'on appelle Dieu, et que Jésus appelle son Père, échappe à l'analyse de nos cinq sens. On ne peut ni le voir, ni le toucher, ni le goûter, ni l'entendre, ni le sentir. Ça ne veut pas dire qu'il n'existe pas, juste qu'il est hors de notre champ cognitif, au moins de façon normale. Certains ont bien dit l'avoir vu ou entendu, mais comment les croire ? N'ont-ils pas été trompés par leurs sens ? N'ont-ils pas juste halluciné, ou abusé de substances illicites ? Ne racontent-ils pas n'importe quoi pour faire les intéressants ? D'ailleurs, pourquoi sont-ils si peu nombreux à avoir fait ce genre d'expérience, et si eux ont pu la faire, pourquoi pas nous ? Les expériences mystiques sont intransmissibles. On peut les croire, ou ne pas les croire, mais quoi qu'il en soit on ne peut ni les prouver ni les reproduire ni même, la plupart du temps, les expliquer ou les décrire adéquatement. Non, quoi que notre cerveau nous pousse à accepter comme crédible ou non, nos sens nous interdisent une expérience directe, indiscutable, évidente, universellement partagée, de ce Dieu qui est... qui n'est pas ici, quoi. Ou en tous cas pas décelable. Comme le résume Jésus : "Dieu, nul ne l'a jamais vu". C'est pour ça que les Chrétiens ne sont pas déistes : il ne s'agit pas de croire en ce que nous ne connaissons pas, en ce que nos sens ne peuvent appréhender. Celui en qui nous avons mis notre Foi, au contraire, était accessible à nos sens : "ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, ce que nos mains ont touché du Verbe de vie (...), nous vous l'annonçons" (1 jn1, 1-3). Nous sommes Chrétiens. Nous croyons que Jésus et le Père sont Un, que ceux qui ont vu Jésus ont vu Dieu, et il ne s'agit pas de deux ou trois fadas, mais d'une région du monde toute entière, qui l'ont vu, écouté, et qui ont constaté sa présence. Pourquoi croyons-nous que cet homme est Dieu ? Eh bien, en plus d'avoir accompli des signes et des prodiges inouïs (faire voir un aveugle de naissance ou guérir un lépreux simplement en leur disant une parole, on ne sait toujours pas le faire aujourd'hui), il est ressuscité, avec un corps glorieux, aux capacités surhumaines, apparaissant et disparaissant à volonté, reconnaissable ou pas, présent en divers endroits en même temps, et pourtant capable de manger et de boire, et encore une fois accessible à nos sens. Il a vaincu la mort. C'est pour ça qu'on croit qu'il est bien ce qu'il affirme être.
Quand on parle de Dieu dans l'Église, on n'invente rien, on parle de ce que l'on connait, de celui qu'on a vu, entendu et touché. Parce qu'on croit fermement que Jésus et Dieu, c'est tout un. 

Il y a eu une époque où, dans certains couvents, 
on croyait dur comme fer que plus on humiliait les gens, 
plus on les sanctifiait. 
C'est évidemment totalement idiot, 
car totalement opposé aux attitudes et aux enseignements du Christ.