Quand Pierre fait de
vifs reproches à Jésus
pour avoir annoncé à
ses disciples qu'il fallait qu'il souffre beaucoup et soit tué,
Jésus le traite de
satan,
et lui dit que ses
pensées sont celles des hommes, pas celles de Dieu.
Quelles sont donc les
pensées de Dieu ?
Aimerait-il la
souffrance et la mort ?
Prendrait-il il
plaisir quelconque à voir mourir son fils ?
Est-ce un sadique, un
sans-coeur, un monstre ?
Non.
Mais ce qu'Il veut,
c'est donner à toute l'humanité la possibilité
de parvenir de nouveau
à la vie éternelle, comme c'était prévu avant le péché originel.
Et pour ça, il faut
bien qu'Il montre le chemin qui y mène :
l'amour du prochain,
toujours, en toute circonstance, au-delà des sentiments,
au point de donner sa
vie pour lui et de le pardonner,
même quand il est
celui qui nous persécute et en veut à notre vie.
Il veut nous enseigner
ce que c'est que l'amour,
non avec de beaux
discours, des fleurs, des larmichettes et de la mandoline,
mais par la
persévérance, le courage, l'abandon entre les mains de Dieu, le pardon,
même au milieu des
souffrances, des injustices et de la mort.
Il a voulu nous
montrer, en Jésus Christ, comment il nous aime depuis toujours,
nous qui sommes si
versatiles et qui nous comportons si souvent comme ses ennemis
sans jamais parvenir à
le décourager de nous aimer alors qu'on le mérite si peu.