Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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rcf 2

aléatoire

vendredi 31 mars 2017

La vie du juste est un reproche pour les impies
et sa simple existence, une condamnation de leur mode de vie.
Si le monde doit nous haïr, que ça soit au moins pour les bonnes raisons :
à cause de notre fidélité à Dieu, 
 et non de nos péchés.

jeudi 30 mars 2017

On cherche souvent à plaire aux hommes :
on aime être bien vus, bien notés, avoir la cote,
et quand on ne l'a pas, ça nous inquiète.
Si seulement nous cherchions à plaire à Dieu avec la même ardeur ! 
C'est la seule chose qui compte vraiment, non ?

mercredi 29 mars 2017

Je me suis souvent demandé si tout le monde aurait la vie éternelle,
les bons comme les méchants.
Eh bien oui, nous dit le Christ.
En même temps c'est logique parce que c'est pour l'éternité que Dieu nous a créés,
et nous ressusciteront tous parce qu'Il ne renonce jamais à ses projets.
Mais posséder la vie éternelle ne suffit pas à être heureux :
ce n'est pas la même chose de la passer
avec Dieu et avec des gens qu'on aime et qui nous aiment
ou avec des gens qu'on déteste et qui nous le rendent bien.
Or Dieu n'est pas fou : s'il laissait rentrer au paradis ne serait-ce qu'un haineux,
qu'une seule personne qui rejette son amour et l'amour du prochain,
alors comment pourrait-on y vivre en paix pour l'éternité ?
Non, il nous l'a dit et redit sur tous les tons :
il y aura un tri entre le bon grain et l'ivraie, entre les brebis et les chèvres,
entre le figuier qui donne de bons fruits et celui qui est stérile.
Il ne tient qu'à nous de suivre le chemin qui mène au bonheur, 
 chacun est libre de suivre la parole de Dieu ou de la rejeter.

mardi 28 mars 2017

Honorer Dieu, ce n'est pas ne rien faire pendant la journée qui Lui est consacrée.
Celui qui donne sa vie pour ceux qu'il aime honore Dieu
de la seule façon qui Lui agrée en vérité. 
 Et s'il le fait le jour du Seigneur, comment pourrait-on le lui reprocher?

lundi 27 mars 2017

La joie véritable, la joie pleine et entière que ne troublent aucunes larmes,
c'est au ciel, et au ciel seulement, que nous la trouveront.
Bien sûr, ici-bas nous connaissons des joies, mais elles passent. 
 Tant que l'ivraie est mélangée au bon grain, comment pourrait-il en être autrement?

dimanche 26 mars 2017

Tant que Jésus est parmi nous, la lumière est dans le monde.
Réjouissons-nous ! Il est présent, de façon mystérieuse mais réelle,
dans le tabernacle, et il est toujours au milieu de nous.
Encore faut-il, si nous voulons être éclairés, venir à sa lumière.
Alors il nous ouvrira les yeux, et nous verrons clair dans le plan de Dieu.
Mais veut-on le voir, ou préférons-nous rester comme on est 
pour ne pas prendre le risque d'être dérangés dans nos habitudes?

samedi 25 mars 2017

Dieu ne s'est pas contenté de nous envoyer un messie,
un homme choisi parmi les hommes pour nous sauver.
Il s'est fait chair, et Il est venu demeurer parmi nous.
Nous l'avons touché, nous l'avons vu, nous l'avons entendu,
et Il a voulu faire de nous non pas ses serviteurs mais ses amis.
Quel dieu est grand comme notre Dieu, 
qui s'est abaissé pour venir nous sauver Lui-même ?

vendredi 24 mars 2017

Dieu est toujours prêt à revenir à nous,
à pardonner nos infidélités et nos manques d'amour.
Mais est-on disposés à revenir à Lui ?
Pour aimer, il faut être deux, son amour à Lui ne suffit pas 
 si on n'est pas disposés à l'aimer en retour.

jeudi 23 mars 2017

On connait le chemin qui mène à la résurrection.
Il se trouve que c'est le même qui rend heureux.
Mais c'est un chemin qui, s'il est facile à suivre, 
ne peut être parcouru sans humilité ni sans persévérance.

mercredi 22 mars 2017

La sagesse et l'intelligence des choses de Dieu ne peuvent venir que de Lui.
Écoute sa Parole et mets-là en pratique, et tu deviendras, toi aussi, sage et intelligent,
pour connaître le chemin qui mène à Dieu et le parcourir allègrement.
C'est le seul moyen de les obtenir, il n'y en a pas d'autre,
et en dehors de Dieu, tout ce qu'on tient pour sage et intelligent n'est que folie et vacuité
puisque c'est promis inévitablement à la mort et à l'oubli :
seul Dieu (et ceux qui lui appartiennent) est éternel,
et tant qu'on n'est pas devenus immortels nous aussi, 
rien d'autre n'a d'importance que de parvenir à ce but.

mardi 21 mars 2017

C'est à cause de Lui-même que Dieu nous sauve,
parce qu'Il ne déteste rien de ce qu'Il a créé,
qu'Il est Amour et ne veut pas la mort du pécheur mais qu'il se convertisse et qu'il vive.
Dieu ne nous demande pas de mériter le paradis, parce que ça nous est impossible.
Il nous demande juste de nous tourner vers Lui et d'accepter son amour,
de choisir de l'aimer de tout notre coeur, de toute notre âme et de tout notre esprit.
Il s'occupe du reste, ne t'en fais pas. 
Ne tiens pas de comptabilité de tes "bonnes actions", ça ne sert à rien.

lundi 20 mars 2017

Joseph n'est pas fidèle à ce que lui enseigne l'ange du Seigneur malgré lui :
lui aussi recherche le royaume de Dieu, lui aussi est un juste,
il est parfaitement en accord avec son épouse en ce qui concerne l'amour de Dieu.
Sinon, comment expliquer qu'il suive, sans discuter et immédiatement,
la parole de l'ange à deux reprises ?
Tous ceux qui ont entendu la parole de Dieu le savent :
on peut parfaitement dire non.
La parole de Dieu n'oblige pas, elle ne menace pas, n'enferme pas, ne force pas.
Au contraire, elle ne fait que proposer, inviter, demander,
mais elle nous laisse tout notre libre arbitre
et n'accepterait pas d'autre réponse que celle d'un choix librement consenti.
Il n'y a aucune raison qu'il en soit autrement avec Joseph,
et s'il accepte ce que Dieu lui demande, ce n'est pas contraint et forcé,
mais parce qu'il possède, comme Marie, le respect et l'amour de Dieu 
nécessaires à ce "oui" qu'il manifeste par ses actes.

dimanche 19 mars 2017

Les Samaritains, après deux jours passés avec Jésus,
ne croient plus à cause du témoignage de la Samaritaine,
mais parce qu'ils ont reçu de Jésus lui-même des paroles de vérité.
Oh ! Comme il faudrait qu'il en soit ainsi avec nous, les prêtres !
Que les gens ne croient pas à cause de ce qu'on leur dit, pour édifiant que ça soit,
mais parce qu'ils ont eux-mêmes rencontré le Christ.
Voilà bien notre place : permettre aux gens de connaître Jésus,
puis les laisser en tirer les enseignements qu'Il veut leur donner, 
en nous retirant sur la pointe des pieds pour ne pas gêner leur relation intime avec lui.

samedi 18 mars 2017

Si les pharisiens et les scribes avaient tenu compte de l'avertissement
qui nous dit qu'il ne faut pas juger son prochain si on veut échapper au jugement,
ils ne se seraient pas condamnés en condamnant le Christ.
S'abstenir de juger et de condamner ceux avec qui je ne suis pas d'accord 
peut me sauver la vie.

vendredi 17 mars 2017

La tentation de tuer ce qui vient de Dieu ne date pas d'hier.
On veut le faire taire, éliminer jusqu'à son souvenir,
afin de s'émanciper et de prendre sa place, tout simplement.
On cherche à obtenir par violence ce qu'il voulait nous faire partager par grâce.
Inutile de dire que cette entreprise est vouée à la ruine.
Tuer Dieu n'est pas possible.
Heureusement.
Parce que si c'était possible, ça reviendrait à se suicider.
On ne peut pas se débarrasser de l'auteur de la vie sans y laisser la sienne,
et c'est d'ailleurs le cas pour tous ceux qui rejettent Dieu dans leur vie :
la leur n'a plus aucun sens, quoi qu'ils en disent, 
et ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils s'en rendent compte.

jeudi 16 mars 2017

Quand on se déteste soi-même
et qu'on compte sur les autres pour combler le vide abyssal qui en résulte en nous,
il est pour ainsi dire impossible de trouver un bonheur durable et entier.
Ce qui est bien quand on est chrétien,
c'est qu'on apprend à aimer Dieu par dessus tout et son prochain comme soi-même.
Dans cette trilogie de l'amour (Dieu, le prochain, soi-même),
il y a l'apprentissage de l'amour de soi,
qui servira de "mètre-étalon" pour l'amour du prochain.
Il est donc fondamental d'apprendre à s'aimer, à s'estimer, à s'apprécier,
sinon comment connaître la bonne mesure pour aimer les autres, pour aimer Dieu?
Et puis il est juste et légitime de s'aimer.
Si Dieu m'aime (Il ne déteste rien de ce qu'Il a créé,
Il a donné sa vie par amour pour moi, et Il veut que je vive pour l'éternité,
de quelle autre preuve a-t-on besoin pour en être persuadé ?),
qui suis-je, moi, pour me détester ?
Depuis quand la créature dit-elle au créateur :
"tu aurais pu t'abstenir de me donner la vie, je suis nul,
tu m'as complètement raté, je ne sers à rien" ?
Quel orgueil ! Oser juger ainsi l'oeuvre de Dieu que l'on est, quel orgueil ! 
Dieu t'aime, Lui. Apprends à faire comme Lui. C'est aussi ça, être chrétien.
J'ai toujours aimé cet avertissement du prophète Jérémie, qui dit :
"maudit soit l'homme qui met sa foi dans un mortel,
qui s'appuie sur un être de chair,
tandis que son coeur se détourne du Seigneur."
Le monde est en recherche constante d'idôles ou de "messies":
dans la politique, l'art, la pensée, le sport, le travail ou même l'amour.
On met sa foi dans un humain, quelqu'un qui peut se tromper et nous tromper,
et c'est, bien entendu, systématiquement promis à la catastrophe,
ne serait-ce que parce que la mort viendra tôt ou tard briser notre coeur.
Si j'ai choisi Dieu, c'est parce que je me suis dit que Lui ne m'abandonnerait jamais.
Moi, je pourrais éventuellement l'abandonner ou le trahir,
même si j'espère bien que je n'en ferai rien malgré la faiblesse de ma condition humaine.
Mais Lui non, il ne le fera pas, parce qu'Il ne déteste rien de ce qu'Il a créé,
Il l'a prouvé en donnant sa vie pour nous (on ne saurait être plus clair !) 
et depuis sa résurrection, même la mort ne peut plus nous séparer de Lui.

mercredi 15 mars 2017

Alors que Jésus vient de dire à ses disciples qu'il va être crucifié,
demander de siéger à sa droite et à sa gauche, ce n'est pas bien malin.
On fait souvent ça, pourtant : on ne retient du Christ que ce qui nous intéresse,
et on néglige tout ce qu'on ne comprend pas ou ce avec quoi on n'est pas d'accord.
Mais une écoute sélective de la parole de Dieu est souvent pire que de ne rien savoir,
parce qu'alors on se modèle un dieu à son image,
avec juste les caractéristiques qui nous plaisent. 
Et ça ne s'appelle plus le christianisme, mais de l'idolâtrie.

mardi 14 mars 2017

Je n'aime pas cette prière qui dit quelque chose du genre :
"Dieu n'a pas de bras, je serai ses bras,
il n'a pas de bouche, je serai sa bouche...", etc etc.
Dieu a des bras, des jambes, une bouche, un coeur, des yeux, merci pour Lui.
Il s'est incarné, on le connais sous le nom de Jésus,
et Il n'a besoin de personne pour le remplacer,
lui qui est ressuscité et vivant pour l'éternité.
Quand Dieu a quelque chose à faire, Il le fait Lui-même,
Il n'est pas une idole de bois, Il n'est ni incompétent ni paralytique.
Je pense que si Dieu donne à quelques hommes la vocation sacerdotale,
ce n'est en aucun cas parce qu'Il a besoin de nous,
mais parce que nous, prêtres, avons un besoin absolu de Lui,
et que dans sa miséricorde, Il nous a concédé cette grâce. 
Mais le salut du monde, grâce à Dieu, ne dépend pas de nous.

lundi 13 mars 2017

Ah, ne pas juger, ne pas condamner, pardonner...
Ça vaut le coup, c'est la porte de service du paradis.
C'est que, pour entrer au paradis, il y a deux portes : l'entrée principale,
pour ceux qui ont aimé Dieu par dessus tout et leur prochain comme eux-mêmes,
pour ceux qui ont donné leur vie par amour de Dieu et du prochain.
Et la porte de service, pour ceux qui n'ont ni jugé ni condamné personne.
C'est bien plus difficile à faire que ça n'en a l'air, 
et pourtant ça pourrait bien nous sauver la mise au jour du jugement dernier.

dimanche 12 mars 2017

Sans respect, il n'y a pas d'amour possible.
Dis-moi qui tu respectes, je te dirai qui tu aimes.
Abraham est parti au désert parce que c'est Dieu qui le lui a demandé.
La foi, c'est de mettre en pratique la parole de Dieu.
C'est ce que le Père nous demande de faire avec Jésus :
l'écouter et le suivre.
S'il n'était pas Dieu, on pourrait ne pas le faire et nous en trouver bien.
Mais il est le Fils de Dieu, vrai Dieu né du vrai Dieu, lumière née de la lumière. 
À cause de cela, ne pas tenir compte de ce qu'il nous a enseigné serait de la folie.

samedi 11 mars 2017

Être chrétien, ce n'est pas juste "faire du bien", "être gentil" ou "ne pas faire de mal".
Tout ça est très sympathique, mais il n'y a pas besoin d'être chrétien pour le faire.
Être chrétien, c'est aimer ses ennemis et prier pour qu'ils se convertissent,
c'est ne jamais se résoudre à la perte de qui que ce soit,
c'est être disposé à aimer ceux qui ne m'aiment pas et à vouloir leur bien malgré tout.
Ça va bien au-delà d'un monde de bisounours ou de simples d'esprit,
ça ne demande pas de la naïveté et de la faiblesse 
mais une force de caractère et une volonté hors du commun.

vendredi 10 mars 2017

Ne comptes pas sur tes bontés passées ou futures pour ton salut.
Ce qui compte, c'est ce que tu fais, aujourd'hui, pour l'amour de Dieu et de ton prochain.
Hier n'était qu'un entrainement. Demain n'existe pas encore. 
C'est ici et maintenant que Dieu t'attend, pas hier ou quand tu étais petit ou demain.

jeudi 9 mars 2017

Dieu donne à ceux qui Lui demandent, nous dit-il Lui-même.
Encore faut-il ne pas Lui demander n'importe quoi :
si j'ai demandé quelque chose qui ne me convient pas,
qui pourrait causer ma perte par un éloignement définitif de Dieu,
comment pourrait-Il me le donner ?
Ainsi, quand on ne reçoit rien après avoir insisté pendant très longtemps,
sans doute cela signifie-t-il qu'on ne demandait pas ce qui nous convient vraiment.
Tu ne veux jamais te tromper dans tes demandes ? 
Alors finis toutes tes prières par : "mais que Ta volonté soit faite, et non la mienne."

mercredi 8 mars 2017

À celui qui Le cherche, Dieu trouvera toujours un moyen de faire parvenir sa Parole,
en envoyant des prophètes si besoin est.
Mais celui qui ne cherche pas Dieu et qui n'a aucunement l'intention de l'écouter,
Dieu pourrait lui envoyer des prophètes ou le messie en personne,
ça ne servirait à rien.
On le sait parce que c'est très exactement ce qu'Il a fait en envoyant son fils Jésus Christ, 
et nombreux sont ceux qui, hier comme aujourd'hui, n'en ont rien à faire.

mardi 7 mars 2017

On ne prie pas tant pour que Dieu apprenne quels sont nos besoins 
que pour prendre conscience nous-mêmes du besoin que nous avons de Dieu.

lundi 6 mars 2017

Quand une parole de Dieu se conclut par : "Je suis le Seigneur",
ça veut dire que là il ne rigole pas, ce n'est pas à prendre à la légère. 
On serait bien avisés d'en tenir compte.

dimanche 5 mars 2017

Adam et Ève ont perdu la confiance en Dieu :
ils croient, comme le diable leur a suggéré,
qu'Il leur cache quelque chose,
qu'Il s'oppose à leur épanouissement.
Jésus restaure cette confiance, lui ne suit que son Père,
quoi que lui propose le diable, il ne négocie pas avec lui,
il garde intacte sa confiance en Dieu, et le fera jusqu'à sa mort.
C'est à chacun de faire son choix :
suivre l'exemple d'Adam et Ève en doutant de Dieu,
ou celui du Christ en gardant confiance en Lui contre toute espérance. 
Le résultat n'est pas le même, loin s'en faut.

samedi 4 mars 2017

Dieu ne se fatigue jamais de nous, même quand nous le faisons nous-mêmes.
Il veut guérir le malade, convertir le pécheur, sauver toute l'humanité.
Le voilà, le chemin du Christ que nous devons suivre,
le voilà, le vrai disciple du Christ,
celui qui ne juge ni ne condamne, 
mais qui cherche inlassablement comment sauver ce qui est perdu.

vendredi 3 mars 2017

Qu'il est dur d'être juste aux yeux de Dieu !
Il faudrait être irréprochable aux yeux des hommes
 autant que devant sa propre conscience.
On dit à Dieu qu'on l'aime, et on est sincères, on le croit vraiment.
Mais quand il s'agit de prouver qu'on l'aime, Lui qu'on n'a jamais vu,
en montrant déjà qu'on a aimé parfaitement ceux qui nous entourent
et qu'on voit tous les jours,
force est de constater que notre amour n'a ni la force ni la profondeur,
ni l'intensité ni la générosité que nous pensions être les nôtres... 
Prends pitié de notre faiblesse, Seigneur. Que peut-on dire de plus ?

jeudi 2 mars 2017

Si Dieu déteste l'idolâtrie plus que tout,
c'est parce qu'Il est, seul, en mesure de nous combler de vrais biens,
à commencer par la résurrection et la vie éternelle.
Aucune idôle ne peut combler le coeur de l'homme :
ni l'or et l'argent, ni les plaisirs, quels qu'ils soient, ni le pouvoir sur les hommes.
Oh, certes ! Ils peuvent imiter assez bien l'idée qu'on se fait du bonheur,
c'est d'ailleurs de là que vient leur dangerosité :
on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, et le diable est tout sauf idiot,
il ne va pas essayer de nous appâter avec des choses qui nous répugnent.
Sauf qu'ils sont inévitablement limités dans l'espace et dans le temps,
et donc destinés à périr et nous avec, tôt ou tard, sans qu'on puisse rien y faire.
Or nous sommes faits pour l'infini et l'éternité, rien d'autre ne saurait nous combler,
et certainement pas ces voies sans issue qui ne donnent qu'une illusion, 
criante de vérité, certes, mais une illusion tout de même, de perfection.

mercredi 1 mars 2017

Le jeûne n'a de sens que si je donne à des plus pauvres la valeur de ce dont je me prive,
et si je passe ce temps que j'aurais pris en mangeant à prier et à me rapprocher de Dieu.
Le temps de carême n'est pas un temps de régime,
mais de partage et de prière, en cessant de m'occuper de mon nombril 
pour que mon regard se tourne à nouveau vers mon prochain et vers mon Dieu.