J'ai toujours aimé cet
avertissement du prophète Jérémie, qui dit :
"maudit soit
l'homme qui met sa foi dans un mortel,
qui s'appuie sur un
être de chair,
tandis que son coeur
se détourne du Seigneur."
Le monde est en
recherche constante d'idôles ou de "messies":
dans la politique,
l'art, la pensée, le sport, le travail ou même l'amour.
On met sa foi dans un
humain, quelqu'un qui peut se tromper et nous tromper,
et c'est, bien
entendu, systématiquement promis à la catastrophe,
ne serait-ce que parce
que la mort viendra tôt ou tard briser notre coeur.
Si j'ai choisi Dieu,
c'est parce que je me suis dit que Lui ne m'abandonnerait jamais.
Moi, je pourrais
éventuellement l'abandonner ou le trahir,
même si j'espère bien
que je n'en ferai rien malgré la faiblesse de ma condition humaine.
Mais Lui non, il ne le
fera pas, parce qu'Il ne déteste rien de ce qu'Il a créé,
Il l'a prouvé en
donnant sa vie pour nous (on ne saurait être plus clair !)
et depuis sa
résurrection, même la mort ne peut plus nous séparer de Lui.