On dit de la règle de
St. Benoit qu'elle est équilibrée et humaine.
Bien.
Mais quand on la lit,
on se rend compte de son niveau d'exigence,
et on n'y trouve ni
laxisme, ni complaisance pour la faiblesse ou le péché :
c'est que toute son
ambition est de permettre aux moines de ne penser qu'à Dieu,
et de régler toute
leur vie en fonction de cet amour qui doit tout surpasser.
Ça illustre, si besoin
était, à quel point on est loin du compte dans notre vie
quand il s'agit
d'aimer Dieu par-dessus tout, de tout son coeur et de toute son âme.
Il n'est plus
possible, après avoir lu cette règle, de penser qu'on en a fait assez
ou qu'on peut se
reposer sur ses lauriers toute sa vie
juste parce qu'on a
été au catéchisme et fait sa première communion
sans plus jamais
mettre un pied à l'église après en dehors des occasions exceptionnelles.