J'ai souvent rencontré des chrétiens, prêtres et laïcs, qui avaient pour ambition
de faire sur terre le travail de Dieu, persuadés qu'il avait besoin d'eux pour le remplacer.
Mais quand Dieu veut que quelque chose soit fait, et bien fait, il le fait lui-même, merci bien.
Que nous soyons dociles à ses commandements, oui, c'est notre intérêt, de toutes façons.
Mais que nous nous prenions pour lui, ou que nous pensions qu'il ne peut pas se passer de nous,
c'est plus un chemin vers l'auto-satisfaction que vers la sainteté.