Quand une communauté religieuse croit et enseigne en son sein, souvent de façon confidentielle,
qu'ils sont les derniers remparts contre les "mauvais chrétiens", les "mauvais prêtres"
ou une "Église dans l'erreur", elle est sur la planche savonneuse du sectarisme.
Que l'on y trouve tôt ou tard des abus de toutes sortes, en particulier une emprise psychologique,
quand on prend la peine de chercher un peu ou qu'un scandale éclate, n'a rien d'étonnant :
qui veut faire l'ange finit toujours par faire la bête, comme le professait déjà Blaise Pascal.
Ceux qui prétendent être meilleurs que tout le monde ont plus à voir avec l'orgueil du diable
qu'avec l'humble sainteté discrète du Christ.