persévérance

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Éloge de la persévérance

Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

lundi 19 février 2018

Le pardon est l'une des plus hautes formes d'amour qui soient,
parce que c'est ce qui se rapproche le plus de la gratuité.
On ne doit plus rien à quelqu'un qui nous a trahi ou fait du mal.
Le pardonner, le pardonner vraiment, ne gardant ni rancune ni amertume,
ni désir de vengeance ni haine ni mépris, 
alors là, oui, on peut parler d'amour du prochain sans craindre l'hypocrisie.

dimanche 18 février 2018

Le bien-être, c'est une notion relativement objective et évidente à évaluer.
Le bonheur, ça n'a rien à voir, parce que ça ne dépend pas seulement du bien-être,
mais aussi de nombreux autres facteurs.
Le premier de ces facteurs, peut-être le plus important,
est de savoir reconnaître quand on est heureux et savoir s'en réjouir, 
au lieu d'attendre de l'avoir perdu pour réaliser que c'était le cas.

samedi 17 février 2018

Je suis toujours sidéré de l'attitude de plus en plus de monde envers l'Eglise,
quand des gens qu'on n'a jamais vus avant et qu'on ne reverra jamais après
viennent demander un baptême, un mariage ou même des obsèques.
On ne les connait pas, ils ne savent pas qui on est et ne nous ont jamais vu,
mais certains arrivent bille en tête : il leur faut telle chose, tel jour, telle heure.
Si je leur explique que ce n'est pas possible, parce que ça se fait tel jour telle heure,
ou parce qu'il n'y a plus de place, ils tombent de leur chaise :
"comment, mais je comprends pas, on n'a jamais vu ça, etc etc...",
et quand on évite une scène ou des insultes on peut s'estimer heureux.
J'imagine qu'ils doivent voir l'Eglise comme une sorte de service public,
et le prêtre comme un genre de fonctionnaire, pour réagir comme ça.
Comme on est loin de l'Evangile,
et d'une communauté unie dans l'amour de Dieu, la prière et le partage.
J'ai souvent envie de répondre : "je ne vous connais pas".
Que je le dise moi, ce n'est pas grave. 
Mais s'ils ne se convertissent pas, un jour c'est de la bouche de Dieu qu'ils l'entendront...

vendredi 16 février 2018

À l'époque du grand boom des forums sur internet,
je faisais partie d'un ou d'eux forums artistiques.
On montrait ce qu'on produisait, et chacun donnait son avis.
Très vite cependant, les dés étaient pipés :
en allant féliciter systématiquement les autres, quoi qu'ils fassent,
que ça nous plaise ou pas, que ça soit bon ou sans intérêt,
juste pour leur faire plaisir ou parce qu'on les trouvait sympathiques,
ils nous brossaient eux-aussi dans le sens du poil,
et très vite toute honnêteté dans le jugement, et donc tout intérêt, avait disparu.
Dire la vérité sur ce qu'on pense vraiment
est incompatible avec la recherche de reconnaissance et d'audience.
Chercher un avis honnête
dans n'importe quel groupe où les gens cherchent à se faire accepter, 
c'est peine perdue.

jeudi 15 février 2018

Être indifférent au regard des autres ne signifie pas se comporter comme un sauvage.
Seulement, la motivation pour être prévenant, agréable, serviable etc...
ne vient plus de la belle image que je veux renvoyer de moi,
mais dépendra désormais de mon niveau de générosité véritable.
Autant dire que, sans la couche d'hypocrisie qui nous protège habituellement,
si je ne suis ni bon ni généreux, ça va se voir très vite, ce qui est une bonne chose :
ça force à s'améliorer en profondeur et en vérité, 
quand on n'a plus de maquillage pour cacher qui on est vraiment.

mercredi 14 février 2018

Faire les choses à cause du qu'en-dira-t-on,
agir aiguillonné par le regard et le jugement des autres,
c'est agir au pire par peur, au mieux par amour-propre.
Il faut s'en libérer, si on veut un jour agir par amour,
c'est à dire parce qu'on le veut bien,
parce qu'on a décidé, sans pressions extérieures, de faire tel ou tel bien.
L'amour ne peut-être que librement consenti, 
mais pour ça il faut être libre de ce que pense le monde de soi.

mardi 13 février 2018

J'aime qu'il y ait dans mes paroisses des bénévoles qui ne font pas comme j'aurais fait,
qui n'ont pas les mêmes goûts, le même caractère ou les mêmes avis.
Je ne suis pas masochiste, pourtant.
Mais j'estime que les paroisses ne m'appartiennent pas,
et qu'il est donc sain qu'elles ne soient pas à mon image et à ma ressemblance.
Si quelqu'un doit appartenir à l'autre,
il est bien clair que c'est moi qui appartient à l'Eglise et en fais partie,
et non l'Eglise qui m'appartient et devrait exprimer mes goûts personnels.
Vive la diversité des goûts dans l'Eglise !
Il faut que chacun puisse y trouver sa place, et pour cela, 
il faut de tout pour la constituer.

lundi 12 février 2018

Si la sagesse suffisait à être dans les petits papiers de Dieu,
le royaume de Salomon n'aurait jamais été divisé.
Être sage ? Être intelligent ? La belle affaire. Tout ça vient de Dieu,
il n'y a pas à en tirer orgueil ni à se croire supérieur à cause de ça. 
Être fidèle à sa Parole et n'adorer que Lui, voilà ce qui compte et vient de nous.

dimanche 11 février 2018

David, alors qu'il se préparait à prendre la place du roi Saül,
s'est toujours refusé à en dire du mal, laisser quelqu'un en dire du mal,
lui faire du mal ou laisser quelqu'un lui faire du mal.
Pas fou : il ne voulait pas dévaluer la fonction royale,
et prendre le risque d'être traité plus tard comme il aurait traité le roi lui-même.
Tous les soi-disant chrétiens qui passent leur temps à vomir sur les derniers papes
devraient y réfléchir et en prendre de la graine.
Ce ne sont pas les papes qu'ils décrédibilisent, c'est eux-même et leur manque de Foi
qu'ils exposent à la face du monde avec fierté,
parce qu'ils n'ont confiance ni en l'Esprit Saint,
ni dans le fait que Jésus est souverain pour choisir qui Il veut, 
comme s'Il les avait attendus pour fonder son Eglise comme Il l'entendait.

samedi 10 février 2018

 Les gens qui cherchent à imposer leurs idées par des hurlements, des gesticulations
 et, si tout ça ne marche pas, par la violence, me font peur.
On ne peut jamais imposer à qui que ce soit ce qu'il "doit" croire,
que ce soit en politique, en morale ou en philosophie,
mais encore moins en religion, christianisme inclus.
Tu as le droit d'instruire, d'expliquer, de démontrer, de prouver, de convaincre.
Mais d'imposer, jamais.
Si Dieu voulait nous forcer à quoi que ce soit, il en aurait les moyens.
Il ne le fait pas ? Alors ne soyons pas plus déistes que Dieu.
Respecte la liberté d'autrui, surtout la liberté religieuse.
Vouloir obliger qui que ce soit à suivre sa religion,
c'est juste démontrer à quel point on n'est pas sûr de sa valeur,
puisqu'on pense que seule la violence permettra de l'imposer, 
et non pas sa sagesse ou sa bonté propres.

vendredi 9 février 2018

Quand nos problèmes ont une solution qui ne dépend que de nous,
il serait abusif de demander à Dieu de les régler 
juste parce qu'on a la flemme de le faire soi-même.

jeudi 8 février 2018

Parce que nous ne sommes pas des êtres autonomes
(nous n'avons pas choisi de naître,
pas plus que nous ne pouvons devenir éternels par nous-même),
il nous est impossible de parvenir à une liberté totale
en faisant l'économie de Dieu.
Sans Dieu, ce que nous prenons pour de la liberté n'est que de l'idolâtrie,
quelle que soit notre capacité intellectuelle.
Mais avec Dieu, même la personne la plus simple du monde peut parvenir à la liberté,
c'est à dire à ne se laisser terroriser, dominer ou enfermer
par aucune des idoles qui pullulent en ce monde, 
à commencer par l'argent, qui est la plus puissante de toutes.