persévérance

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Éloge de la persévérance

Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

mardi 11 novembre 2025

Bien traiter les autres n'est pas différent de bien se traiter soi-même, en vérité,

parce que nous sommes tous connectés, nous sommes tous membres d'un même corps, 

et Dieu nous traitera exactement de la même façon

dont nous traitons ceux qui nous entourent.

lundi 10 novembre 2025

Ce n'est pas parce qu'un chant liturgique est connu et habituel

que c'est forcément une bonne idée de l'utiliser à la messe, 

parce qu'un grand nombre ont été écrits sans tenir aucun compte des règles de l'art. 

Le chant liturgique, pour être utilisable en paroisse, devrait cumuler plusieurs qualités : 

il doit être beau, bien écrit tant musicalement qu'au niveau poétique ; 

il ne doit pas recycler une musique profane mais doit être une création musicale originale ; 

s'il s'agit de l'ordinaire, il doit reprendre au mot près ce qui est marqué dans le missel ; 

s'il n'est pas connu, autant s'abstenir, la messe n'est pas un concert, 

le chant doit pouvoir être repris par l'assemblée facilement. 

Enfin, tout le peuple de Dieu devrait connaître l'ordinaire simple de la messe en grégorien, 

comme le recommande le livre de chant "Jubilate Deo", promu par st. Paul VI en 1974, 

et être capable de le chanter ensemble à n'importe quelle messe. 

dimanche 9 novembre 2025

Personne ne devient bon ou mauvais par prédestination, 

comme s'il existait un code ADN auquel nous ne puissions pas échapper

et qui décidait de ce critère, qu'on le veuille ou non. 

En réalité, que nous en soyons conscients ou pas, nous suivons des exemples. 

C'est pourquoi il est si important de donner aux enfants des exemples positifs, 

et le plus tôt possible étant le mieux, de personnes qui font ou on fait le bien.

Les vies de saints sont idéales, parce qu'on est certains qu'ils ont été fidèles à Dieu

et qu'ils ne risquent pas tout d'un coup de faire le contraire, réduisant à néant leur bon exemple,

puisqu'ils sont déjà morts, certains depuis des siècles.


samedi 8 novembre 2025

Quand arrivent des temps d'épreuve et de souffrance, 

il me vient toujours à l'esprit la réflexion du bon larron : 

"pour nous, c'est juste, après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons, 

mais lui (Jésus), il n'a rien fait de mal". 

Et ça m'aide à supporter la douleur et à l'offrir en réparation de mes péchés, 

et s'il y a plus de douleurs que de péchés personnels, à l'offrir pour les péchés du monde. 

Le mal qui nous arrive sur terre est dû à tous nos manques d'amour. 

Il n'y a pas besoin de comprendre toute la complexité d'un méchanisme

pour constater qu'il fonctionne, 

et le refus d'aimer se paye, tôt ou tard, en souffrances, même quand nous n'y sommes pour rien

et que ce n'est pas nous qui l'avons commis. 

vendredi 7 novembre 2025

"Personne n'est jamais revenu nous dire ce qui se passe de l'autre côté", 

entend-on dire ici et là pour justifier une ignorance choisie des choses de la vie éternelle. 

Mais c'est faux ! Jésus en est revenu, et pour ne plus re-mourir après, en plus. 

S'il n'était pas revenu, l'Église n'existerait pas,

et on n'aurait aucune raison de croire qu'il y a une vie éternelle. 

Du coup, oui, on sait ce qui se passe de l'autre côté. 

En tout cas, on en sait assez pour pouvoir décider où on veut passer notre éternité, 

avec ou sans Dieu, 

et ce qu'il faut faire pour obtenir l'un ou l'autre résultat. 

jeudi 6 novembre 2025

"Charité bien ordonnée commence par soi-même", 

c'est bien pratique comme dicton, 

parce que ça justifie d'agir comme des gros radins en toute bonne conscience. 

Le seul problème, c'est que comme il y a le mot "charité" dedans, on dirait que c'est chrétien, 

mais c'est en fait tout le contraire, c'est parfaitement opposé au commandement du Christ. 

mercredi 5 novembre 2025

On m'a fait remarquer un jour que je semblais faire la morale, 

et dans la bouche de celui qui me le disait, on aurait dit que je commettais une abomination. 

Mais j'espère bien faire la morale ! La morale chrétienne, c'est l'imitation du Christ. 

Si les prêtres ne peuvent plus enseigner au peuple chrétien comment imiter notre Seigneur, 

alors autant qu'ils se recyclent dans un corps de métier où on peut retourner sa veste aisément. 

La morale n'est pas un gros mot, ce n'est pas un abus épouvantable, 

ce n'est pas une manifestation d'orgueil ou de supériorité, bien au contraire, 

il faut beaucoup d'humilité pour accepter de reconnaître que notre manière d'agir et de penser

puisse être mauvaise parce qu'infidèles aux faits, gestes et enseignements du Christ. 

Et quand on explique aux autres ce qui est fidèle ou non au Christ, c'est une épée à deux tranchants, 

on s'expose soi-même devant Dieu a être jugé sur les mêmes critères, 

parce qu'on ne pourra pas plaider l'ignorance, puisqu'on prévient les autres des conséquences. 

mardi 4 novembre 2025

S'il est vrai qu'il n'y a qu'un seul Dieu, 

il n'est pas vrai en revanche que nous en ayons tous la même définition. 

Or c'est important, parce que la morale de chaque religion dépend de l'idée que nous avons de Dieu.

Seul le christianisme définit Dieu comme "Amour", et n'a donc, comme commandement essentiel, 

en toute logique, que celui de l'amour de Dieu et du prochain comme soi-même. 

Ça ne veut pas dire que nous soyons meilleurs ou que nous agissions mieux que les autres, hélas,

mais au moins, quand nous n'aimons pas ou, pire encore, quand nous faisons souffrir les autres, 

à tout le moins nous savons parfaitement que nous agissons mal. 

Nous n'avons pas l'illusion que Dieu puisse se réjouir de notre méchanceté ni qu'il l'approuve, 

et encore moins que l'on puisse être un bon chrétien avec ce genre d'attitude

qui renie Dieu et tout ce qu'il nous a enseigné par Jésus Christ notre Seigneur.  

lundi 3 novembre 2025

C'est à cause de notre incapacité à aimer parfaitement

que nous sommes aussi incapables de comprendre Dieu.

Il est amour, et l'amour parfait nous est parfaitement étranger. 

Mais pas pour toujours. Quand nous le verrons, nous deviendrons tel qu'il est, 

et alors, nous le comprendrons enfin, toujours plus et toujours mieux, pour l'éternité. 

dimanche 2 novembre 2025

La victoire du diable et de son instrument, le péché, c'est de nous donner la mort.

On sait donc de quel bord vient ce qui est en faveur de la mort, 

qui milite pour la donner ou qui la donne volontairement, du coup, soit dit en passant. 

La victoire de Dieu, c'est de nous donner la vie. 

Tout d'abord en nous ayant donnée l'être et l'existence, 

mais aussi en nous donnant la résurrection et l'accès à la vie éternelle en sa présence, 

si nous le voulons, c'est à dire si nous acceptons de l'aimer par-dessus tout 

et de nous aimer en donnant notre vie les uns pour les autres. 

samedi 1 novembre 2025

 Nous fêtons aujourd'hui la Toussaint, la fête de tous les saints. Suffit-il d'être mort pour être saint ? Bien sûr que non, sinon d'ailleurs, nous n'aurions aucune raison de fêter, le jour suivant, la fête des morts. Mais alors, que faut-il faire pour obtenir la sainteté, et déjà, pour commencer, est-ce que ce n'est pas un peu prétentieux de la rechercher ? Alors être saint, ça veut dire ni plus ni moins que vivre avec Dieu, qui seul est saint, pour l'éternité. C'est, en réalité, ce que recherchent tous les chrétiens ou, au moins, ce qu'ils devraient rechercher. Parce que l'éternité, quand même, ça dure longtemps, alors ça vaut la peine de la passer avec Dieu plutôt que sans lui. En effet, comme Dieu est Amour, vivre sans Dieu ça signifie aussi vivre sans amour, sans personne autour de soi qu'on aime et qui nous aime, et franchement, si on doit passer notre éternité dans cette condition misérable, il vaudrait mieux ne pas être venus au monde. Mais alors, comment on devient saint ? En allant à la messe ? En priant toute la journée ? Aller à la messe et prier, ce n'est pas contraire à la sainteté, encore heureux. Mais c'est un moyen pour une fin. La finalité de la vie chrétienne, en effet, c'est de nous apprendre à aimer, et de nous donner les moyens de le faire le plus parfaitement possible. Aimer, nous a enseigné Jésus, ça veut dire donner sa vie pour les personnes qui vivent autour de nous. Ce n'est pas si facile, surtout quand certaines de ces personnes ne sont pas aimables du tout, ou qu'on estime n'avoir rien en commun avec elles. Et pourtant, s'il faut passer notre éternité ensemble, autant commencer à s'habituer dès ici-bas. Le truc, en fait, c'est de s'efforcer de traiter tout le monde (et je dis bien : tout le monde) avec le même amour avec lequel on se traite soi-même. La même bienveillance. La même tendresse. La même générosité. La même compréhension. Le même pardon envers les erreurs, etc etc... Et si jamais je traite mal les autres, très bien, d'accord, mais alors je dois me traiter moi-même avec les mêmes critères, la même rigueur, les mêmes exigences, la même dureté ou méchanceté, etc etc... Bref, il s'agit de ne faire qu'un avec tout le monde, comme Jésus avec le Père ne font qu'un. Dans la mesure où nous nous aimons les uns les autres, nous sommes sur la voie de la sainteté. Si nous les détestons, comme ça rend la vie impossible, même à nous, alors il ne faut pas se faire d'illusions : nous n'entrerons pas, en l'état, si nous ne convertissons pas, dans le Royaume de Dieu. Ce serait dommage, car Dieu nous a  pourtant créés pour lui, et pour rien d'autre. 

vendredi 31 octobre 2025

Je comprends qu'on puisse être tenté de ne faire appel à Dieu que quand on est dans la mouise, 

parce que quand tout va bien, quel besoin aurait-on d'aller à l'église ou de prier, n'est-ce pas ?

Mais si on traite nos amis de la même façon, 

ne les appelant que quand on a quelque chose à leur demander, 

il ne faut pas s'étonner qu'ils soient peu nombreux 

et que nos appels ne suscitent pas chez eux un enthousiasme débordant 

mais plutôt, en guise d'introduction, des remarques du genre : "tiens, de quoi t'as besoin aujourd'hui ?"