persévérance

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Éloge de la persévérance

Couv

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Paradis, enfer, purgatoire... des réponses claires.

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aléatoire

dimanche 19 octobre 2025

J'ai remarqué un truc : les épreuves et la maladie, ça assouplit le caractère. 

Je ne dis pas qu'il faille rechercher ni l'un ni l'autre, ce qui serait du masochisme. 

Juste que quand ça nous tombe dessus, 

ça nous aide à relativiser ce qui est important et ce qui ne l'est pas. 

Et si on était obnubilé par des agacements et des énervements sur des choses de peu d'importance, 

on rééquilibre un peu nos motifs de contrariétés, 

et on n'a pas d'autre choix que d'apprendre la patience pour les supporter.

samedi 18 octobre 2025

L'action sans contemplation risque vite de devenir de l'activisme.

La contemplation sans action risque vite de devenir une fuite du monde. 

Ora et labora. Ça fait bien longtemps que l'équilibre a été trouvé. 

Il ne reste plus qu'à s'efforcer de le vivre. 

vendredi 17 octobre 2025

Si notre foi n'est ancrée que dans notre cerveau, parce qu'on connaît la Parole de Dieu, 

qu'on fréquente, même assidûment, sa liturgie, ses sacrements, les enseignements de l'Église etc..., 

mais qu'on ne le pratique pas dans la partie de notre vie qui se passe en dehors de l'église, 

dans nos décisions, notre façon d'agir, dans un exercice journalier de la charité et du service, 

en particulier des malades, des pauvres, des prisonniers ou de toute personne dans le besoin, 

alors il ne faut pas s'étonner si, devant l'épreuve, cette foi purement cérébrale vacille. 

Elle est comme un esprit qui serait séparé de son corps au lieu de lui être uni : 

en langage commun, on appelle ça un fantôme, pas une personne vivante et en bonne santé. 

jeudi 16 octobre 2025

Je déteste la néo-morale bien-pensante qui envahit notre culture actuelle.

Bientôt, jeter une bouteille en verre dans une poubelle ordinaire va devenir un crime contre l'humanité.

Il faut respecter toutes les sensibilités, même les plus absurdes, au nom de la sacro-sainte tolérance.

Ne pas faire de peine est devenu plus important que l'annonce de la vérité révélée par Dieu lui-même.

Ne surtout pas faire de vagues est une priorité, même s'il faut pour cela museler l'Esprit-Saint.

Tout ça ne serait pas si grave si ça ne finissait pas par contaminer l'Église, parce que 

nous ne vivons pas dans un compartiment étanche au monde, qui ne subirait pas son influence.

La morale chrétienne, je sais de qui elle vient, Jésus, et où elle mène, le Royaume de Dieu. 

La néo-morale qu'on nous enfile au fond du gosier à force de publicité, d'oeuvres culturelles, 

de décisions politiques, de rabachage médiatique ou de slogans soigneusement élaborés, 

je ne sais ni d'où elle vient ni où elle mène, 

et il serait complètement délirant de lui donner la même place et la même importance 

que la morale chrétienne, tant au niveau personnel que dans les enseignements de l'Église. 

mercredi 15 octobre 2025

Les gens qui veulent nous priver de liberté de conscience au nom de Dieu, 

quelle que soit la religion qu'ils défendent et quand bien même ils se diraient chrétiens, me font peur.

Dieu ne nous a jamais enlevé notre libre arbitre. 

S'il le faisait, nous ne serions plus à son image et à sa ressemblance, 

parce que ceux qui sont privés de leur droit de dire oui ou non librement ne peuvent pas aimer. 

L'amour ne peut être que le fruit d'un choix libre. Sans liberté de choix, il n'y a pas d'amour possible.

L'amour est toujours un cadeau, jamais un dû. 

Du coup, ces gens qui s'imaginent que priver le monde de liberté au nom de Dieu est une bonne idée

sont à tout le moins des menteurs, à moins qu'ils ne soient complètement idiots. 

En tout cas, quel que soit le maître auquel ils sont fidèles et qui les inspire, 

une chose est certaine, ce maître n'est pas Dieu. 

mardi 14 octobre 2025

Le roi Salomon n'a pas demandé la santé à Dieu, ni l'argent, ni aucun bien matériel.

Il a demandé la sagesse nécessaire pour mener à bien la mission confiée par Dieu.

À cause de cela, Dieu lui a donné bien au-delà de sa demande.

Nous aussi, demandons à Dieu ce dont nous avons besoin pour agir chrétiennement : 

la générosité, le pardon, la bienveillance, la bonté, le désintéressement, la persévérance, etc...

Alors tout le reste nous sera donné par surcroit. 

lundi 13 octobre 2025

Depuis 1962 et Vatican II, l'Église n'a cessé de répéter de très nombreuses fois 

que "personne, fut-il prêtre, ne peut changer, ajouter ou retrancher quoi que ce soit du missel."

C'est extrêmement clair : la messe, pour être celle que l'Église veut célébrer, 

ne peut être retouchée par les caprices personnels de qui que ce soit.

Il est pourtant courant, en particulier dans la musique de l'ordinaire de la messe, 

censée être liturgique par nature et par raison d'être, 

de trouver des changements de texte que rien n'autorise ni ne justifie. 

Je refuse personnellement de chanter quoi que ce soit au cours de la messe 

qui ne respecte pas le missel, peu importe que tout le monde le fasse ou qu'il y ait des modes, 

ça ne justifie aucunement la désobéissance liturgique, si essentielle pour unir le peuple de Dieu.

dimanche 12 octobre 2025

C'est du péché que Jésus est venu nous sauver. 

Si nous croyons que nous n'avons aucun péché, 

alors il ne peut rien pour nous 

même si nous nous trompons. 

samedi 11 octobre 2025

On dit parfois que le temps c'est de l'argent.

Ça doit être vrai, parce que quand on est pauvre, 

il faut toujours attendre pour tout. 

C'est d'ailleurs un bon critère pour se rendre compte 

à quel point de pauvreté on est rendu. 

vendredi 10 octobre 2025

Qu'est-ce que le prêtre, par rapport à son évêque ? 

Son administré ? Mais l'évêque n'est pas un pdg. 

Son ministre ? Mais l'évêque n'est pas un président. 

Son soldat ? Mais l'évêque n'est pas un général, ni même un militaire.

Son sujet ? Mais nous n'avons qu'un seul maître, le Christ. 

Le prêtre est le collaborateur de l'évêque, celui qui "travaille avec" lui.

Il est là pour l'assister, aller là où l'évêque ne peut être présent, 

et pour partager avec lui le sacerdoce que nous a transmis Jésus Christ par les apôtres.

Ça n'en fait ni son esclave, ni un pion soumis à son autorité, 

mais ça n'en fait pas non plus un simple collègue, 

parce que l'évêque est responsable de tout le diocèse

alors que le prêtre ne partage avec lui que la petite portion de cette responsabilité

qui lui a été confiée par celui-là.

jeudi 9 octobre 2025

La dernière fois que j'ai vérifié, le saint patron des prêtres, c'était le curé d'Ars, pas Elon Musk.

Je ne vois donc pas pourquoi les curés actuels devraient agir en chefs d'entreprise, 

dirigeant des tas de paroissiens/employés-bénévoles pour faire des réunions 

et de la paperasse administrative qui encombre de plus en plus les bureaux des presbytères.

J'ai beau chercher dans les Évangiles, à aucun moment il ne semble que ce soit là

la mission que le Christ nous a confiée 

et pour laquelle nous avons accepté de tout quitter. 

mercredi 8 octobre 2025

 Nous le savons, Jésus ne nous a enseigné qu'une seule prière, le Notre Père. C'est une banalité de le dire, mais du coup, forcément, cette prière est le modèle parfait sur lequel toute autre prière devrait prendre exemple, à tel point que St. Augustin disait même que, tant qu'à dire la même chose, autant prendre le Notre Père que d'en inventer des déclinaisons inutiles. Dans la version de l'évangile d'aujourd'hui, Jésus ne dit pas "Notre Père", mais simplement "Père". Bien. Nous pouvons donc la prier même lorsque nous sommes seuls, pas besoin d'être en communauté pour le faire. Quand on prie Dieu, en général, c'est pour lui demander des choses dont nous avons besoin, résoudre des problèmes qui nous inquiètent, guérir des maladies ou faire des miracles. Là pourtant, rien de tel. Les premières demandes ne concernent pas nos besoins, mais nos devoirs : "que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne". Pour le dire autrement, nous lui demandons de nous aider à sanctifier son nom et à accepter sa venue en nos coeurs. Ce n'est pas un hasard si cette demande reprend le premier des commandements : "tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit". La prière de Jésus implore Dieu, en fait, de nous aider à accomplir ce commandement. Après notre devoir viennent nos demandes : "donne-nous le pain dont nous avons besoin pour chaque jour". Qui s'est fait pain pour que nous puissions tous le manger, afin d'aimer plus parfaitement sa volonté ? Jésus Christ, eh oui. Il nous demande donc de ne pas mépriser l'eucharistie, en fait. Étonnant, non ? "Croyant non pratiquant", ce n'est pas trop son truc. Puis "pardonne-nous nos péchés, car nous-même, nous pardonnons aussi à tous ceux qui ont des torts envers nous". On lui demande ici non seulement de nous pardonner, mais de nous aider à pardonner tous ceux contre qui nous avons des griefs. Seul le pardon de Dieu peut nous donner la force de pardonner nous aussi, surtout l'impardonnable. "Ne nous laisse pas entrer en tentation", maintes fois retraduit pour essayer d'être fidèle à l'idée du texte original, c'est surtout ne pas nous laisser y succomber, ne rien laisser nous éloigner de Dieu. Le Notre Père est une prière qui ouvre notre coeur à la volonté divine. Ne nous lassons pas de le prier, nous en avons tellement besoin !