Il ne faut pas confondre l'orgueil et l'honneur :
il n'y a aucun honneur à mourir au combat.
Mieux vaut, quand on voit qu'on ne peut pas gagner,
fuir pour revenir combattre demain.
Je dis cela pour les prêtres qui se tuent à la tâche,
mettant en danger leur vocation et, par là,
le salut des âmes de leurs paroissiens,
parce qu'ils ont confondu sens du devoir
et orgueil de vouloir tenir coûte que coûte
quand ils n'en peuvent plus.
rcf
rcf 2
aléatoire
mardi 30 juin 2015
lundi 29 juin 2015
dimanche 28 juin 2015
Dieu n'a pas créé la
mort.
Il ne s'en réjouit
pas.
Il n'est pas le Dieu
des morts, mais des vivants.
Il est le chemin, la
vérité, la vie.
Dès lors, comment
peut-on encore entendre, dans la bouche de chrétiens,
cette ineptie quand quelqu'un
meurt : "Dieu l'a rappelé(e) à Lui" ?
Il ne "rappelle"
personne, il ne donne pas la mort, bien au contraire :
quand quelqu'un meurt
il lui redonne la vie, et la vie éternelle.
Ce n'est pas Dieu qui
nous enlève à l'amour des nôtres :
c'est par le péché que
la mort est entrée dans le monde,
et c'est le péché, le
coupable, que ce soit le nôtre ou celui du monde,
que je subisse les
conséquences des miens ou de ceux des autres.
Dieu n'avait pas
d'autre objectif que de nous libérer de la mort
quand il nous a envoyé
son fils, lui qui a donné sa vie, sur une croix,
pour que nous ayons
accès à la résurrection et à la vie éternelle.
Alors, tenir Dieu pour
responsable de la mort de ceux qu'on aime,
comme si c'était sa
volonté de nous faire mourir,
c'est quand même un
peu fort !
Et surtout c'est
totalement erroné.
samedi 27 juin 2015
vendredi 26 juin 2015
jeudi 25 juin 2015
mercredi 24 juin 2015
L'amour ne peut être que parfaitement libre pour être authentique.
Par contre je peux, dans ma liberté souveraine,
m'engager à aimer quelqu'un, parce que je le veux bien.
Dès lors, cette décision d'aimer m'oblige en conscience,
et bien que je m'en sois volontairement fait une obligation,
elle n'en est pas moins pour autant l'expression d'un amour véritable :
liberté ne signifie pas caprice changeant au gré de mes humeurs.
Par contre je peux, dans ma liberté souveraine,
m'engager à aimer quelqu'un, parce que je le veux bien.
Dès lors, cette décision d'aimer m'oblige en conscience,
et bien que je m'en sois volontairement fait une obligation,
elle n'en est pas moins pour autant l'expression d'un amour véritable :
liberté ne signifie pas caprice changeant au gré de mes humeurs.
mardi 23 juin 2015
lundi 22 juin 2015
dimanche 21 juin 2015
samedi 20 juin 2015
vendredi 19 juin 2015
Le mariage n'est pas
un pis-aller, quelque chose pour le tout-venant,
alors que le sacerdoce
ou la consécration seraient les vocations des élites de la foi.
Non, le mariage est
une vocation à part entière,
et une vocation
indispensable, fondamentale, infiniment respectable,
pour l'humanité et
pour l'Eglise !
C'est la raison pour
laquelle le mariage est un sacrement, au même titre que l'ordination,
et pas juste une
petite bénédiction folkorique superflue.
C'est aussi pour ça
que ça rend dingues tant de prêtres de célébrer des mariages
pour des chrétiens qui
n'ont aucune conscience de ce qu'ils font
et pas le moindre
respect pour leur propre vocation.
jeudi 18 juin 2015
Un jour j'ai suggéré à
mon évêque ce qu'il devrait faire dans ma paroisse
une fois que je
l'aurais quittée, et qui il devrait mettre à ma place.
C'est moi qui me suis
fait remettre à ma place, assez sèchement.
Il m'a dit que
l'évêque c'était lui, pas moi, et qu'il savait ce qu'il avait à faire, merci.
Bien entendu, il avait
raison, et je n'ai pas oublié la leçon :
j'évite désormais de
suggérer à ceux qui ont plus de responsabilités que moi
ce qu'il doivent
faire, dire ou penser.
Tout particulièrement
envers Dieu, qui n'a nullement besoin de mes conseils.
mercredi 17 juin 2015
C'est insoupçonné,
mais la tristesse est un combustible très puissant.
Ça peut se retourner
contre soi, et achever la vie de celui qui la porte.
Mais ça peut aussi se
retourner contre les autres :
je n'ai jamais vu de
colère aussi froidement violente que celle alimentée par la tristesse.
Le Christ, enfin, a su
la transformer en détermination inébranlable.
mardi 16 juin 2015
lundi 15 juin 2015
dimanche 14 juin 2015
samedi 13 juin 2015
Vouloir absolument
tout contrôler,
dans le but d'éliminer
tous les risques de la vie,
ça ne la protège pas,
ça l'étouffe et ça finit par la rendre impossible.
Surtout quand les
politiques s'en mèlent
à coups de lois,
d'amendes, de restrictions et d'interdictions.
On finit ainsi par se
retrouver dans un pays, par exemple,
où il est interdit de
vendre des semences agricoles "non homologuées",
"parce qu'il y a
le risque qu'elles n'aient pas un bon rendement",
contrairement à celles
qui, à coups de lobbys et de milliards,
reçoivent le blanc
seing du risque zéro et l'exclusivité des ventes légales.
Au détriment du goût,
de l'adaptabilité, de la diversité naturelle, de la santé,
et surtout de la
liberté fondamentale du vivant et de tout un chacun.
vendredi 12 juin 2015
jeudi 11 juin 2015
mercredi 10 juin 2015
mardi 9 juin 2015
Beaucoup de baptisés
ne se rendent compte qu'ils ont perdu la foi depuis longtemps
que quand ils sont
confrontés à la mort.
Ils croyaient qu'on
pouvait garder la foi chrétienne sans jamais fréquenter Dieu,
sans aller à la messe,
sans sacrements, sans prière, sans bible, sans dévotion,
sans jamais mettre les
pieds dans une église et sans communauté chrétienne...
C'est dommage qu'ils
ne se rendent compte que trop tard qu'ils se sont trompés.
lundi 8 juin 2015
C'est très bien de ne pas
juger les autres, si on ne veut pas être jugé soi-même.
Mais une chose est de ne
pas juger son prochain,
autre chose de ne pas
accepter de voir ce qui est bien ou mal.
Or certains, sous prétexte
de tolérance, d'ecclectisme, de bienveillance,
préfèrent aveugler
volontairement leur conscience et leur intelligence
plutôt que d'accepter de se
rendre compte qu'une situation puisse être sans issue.
Ainsi, ils valident des
attitudes qui ne feront pourtant aucun bien
à ceux qu'ils prétendent comprendre
et aimer,
au nom de la liberté ou
d'autres principes abstraits.
Si j'aime mon enfant, que
j'ai ses intérêts à coeur et que je veux son bien,
dois-je en conséquence le
laisser se jeter dans un feu s'il lui en prenait l'envie,
au nom de la tolérance et
de la compassion?
N'est-ce pas lui que
je dois protéger, et non ses lubies, ses caprices ou ses erreurs?
dimanche 7 juin 2015
Que des complotistes se
méfient de la science et disent tout et n'importe quoi,
on peut le comprendre, après
tout ils sont assez paranoïaques pour ça.
Mais qu'on dénigre la
science pour des raisons religieuses,
mettant en doute le principe
même du bien fondé de la recherche scientifique
et les connaissances
acquises, au nom d'une prétendue fidélité à Dieu,
ça c'est intolérable.
Ceux qui le font n'ont rien
compris à la religion :
ils pensent confusément
qu'elle est inséparable de l'obscurantisme et de l'ignorance.
Le Christ a dit que la
vérité nous rendrait libres, pas qu'elle doit nous rendre idiots.
samedi 6 juin 2015
C'est très difficile, quand
tout le monde s'entend pour taper sur quelqu'un,
de résister à la facilité
de hurler avec les loups,
de tenir pour ce quelqu'un,
de refuser de l'enfoncer, de dire quelque chose en sa faveur,
ou au minimum de ne pas en
rajouter si on pense qu'il est coupable de quelque chose.
C'est très difficile, mais
c'est indispensable d'apprendre à le faire :
c'est par ce genre de
lynchage en meute que le Christ a été condamné, et participer,
quelles que soient les
circonstances dans lesquelles ça se produit, à ce genre de chose,
c'est reconnaître devant
lui qu'on ne vaut pas mieux que ses assassins.
vendredi 5 juin 2015
jeudi 4 juin 2015
On juge beaucoup trop
facilement des gens
dont l'époque, la situation
économique, personnelle, la culture, l'éducation,
les moyens,
l'environnement, la situation géopolitique, le métier, les aléas, etc etc...
nous sont totalement
étrangers et parfois même strictement inimaginables.
Or pour juger, il faut
comprendre.
Pour comprendre, il faut
connaître.
Pour connaître, il faut
avoir vécu en tous points les mêmes situations.
Autant dire qu'on ne peut,
en fait, que se juger soi-même, et encore !
À condition de se connaître
soi-même, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
mercredi 3 juin 2015
mardi 2 juin 2015
Que penserait-on de
quelqu'un qui entrerait dans la maison de ses parents et qui,
sans même leur dire
bonjour ni leur jeter un seul regard,
ferait un peu le tour
des pièces en parlant tout fort avec des amis,
avant de ressortir
sans jamais leur avoir adressé la parole ni le moindre geste?
C'est pourtant ce que
font ceux qui entrent à l'église sans avoir l'intention d'y prier,
que ça soit pour les
enterrements, les mariages, les baptêmes ou le tourisme.
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